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Le sujet essentiel de la Bible , du début à la fin, est : Jésus-Christ. "Sondez les Écritures" a-t-il dit à ses contemporains, "ce sont elles qui rendent témoignage de moi" (Jean 5.39). Les Écritures étaient, au temps où Jésus vivait sur la terre, l'Ancien Testament. Si le Nouveau Testament Le présente de manière directe : Sa venue sur la terre, sa vie, sa mort, sa résurrection, son ascension au ciel, l’Ancien, lui, le présente par des ombres ou des figures. En voici quelques exemples parmi beaucoup d’autres :
(cliquez sur l'un des titres)
Quelques figures de CHRIST dans l'Ancien Testament
Au chapitre 25 du livre de l’Exode, les enfants d’Israël, sortis d’Egypte où ils avaient été asservis par le pharaon, maître dur et cruel, se trouvaient dans le désert qu’ils devaient traverser pour se rendre dans le pays de Canaan, la terre promise.
Belle image des croyants sortis de la servitude du péché, traversant le désert de ce monde pour se rendre au pays promis, le ciel.
Dieu dit à Moïse, leur conducteur : «Parle aux enfants d’Israël […] Et ils feront pour moi un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux» (Exode 25 v.1 et 8)
Et Dieu commanda la construction du Tabernacle, temple démontable et transportable dans le désert.
Le tabernacle dans le désert →
Le tabernacle se composait de trois parties :
1) le parvis, accessible à tous, où les sacrifices devaient être offerts sur l’autel d’airain.
2) le lieu saint, où se trouvaient le chandelier, la table, l’autel des parfums. Seuls les sacrificateurs (ou prêtres) y avaient accès.
3) le Lieu très saint où se trouvait l’arche de l’alliance. Seul le souverain sacrificateur (ou grand prêtre) y avait accès une fois l’an.
L'entrée du parvis et l'autel d'airain
Le lieu saint et le lieu très saint
sans les couvertures
Dieu indiqua de manière très précise la structure du tabernacle et tout ce qu’il contenait dans les chapitres 25 à 30 du livre de l’Exode et , chose remarquable, il commença par l’arche de l’alliance. Logiquement, la description d’une maison ne commence pas par le mobilier. Ici, au contraire, l’arche occupe la première place. Pourquoi ?
Parce qu’elle une figure de Jésus Christ, celui qui est le premier avant toutes choses (Coloss. 1 v.16-17)
Description de l’arche de l’alliance :
Sa longueur était de 1,25 mètre environ.
Sa largeur 75 cm ainsi que sa hauteur.
Elle était en bois d’acacia, arbre incorruptible des sols arides, figure de l’humanité de Christ : «Il montera devant lui comme une faible plante, comme une racine qui sort d’une terre aride» (Esaïe 53 v.2).
Le bois d’acacia était recouvert, en dedans et en dehors, d’or pur, symbole de la divinité : Jésus, tout en étant homme, n’a jamais cessé d’être Dieu.
Deux anneaux d'or de chaque côté de l'arche recevaient les barres servant à la transporter lors des déplacements.
L’arche était fermée par un couvercle d'or pur appelé propitiatoire qui parle d'un Dieu rendu propice, favorable au pécheur repentant et croyant : « Tous ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus, lui que Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang » (Romains 3 v.24-25)
Sur le propitiatoire, deux chérubins en or étendant leurs ailes se tenaient l’un en face de l’autre et regardaient le propitiatoire comme s’ils désiraient voir à l’intérieur. Mais à nous, croyants, devenus enfants de Dieu par la foi, l’Esprit Saint nous révèle les choses dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards (1 Pierre 1 v.12).
Qu’y avait-il donc à l’intérieur de l’arche ?
« Il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, et les tables de l’alliance » (Hébreux 9 v.4)
Le vase d’or contenant la manne :
La manne était cette sorte de pain que Dieu envoyait du ciel chaque matin pour que le peuple s’en nourrisse. Et ils en mangèrent pendant 40 ans jusqu’à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan (Exode 16 v.35)
Lorsqu’il était ici-bas, Jésus a dit aux Juifs: «Moi, je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne au désert et sont morts. C’est là le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meurt pas : Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain que moi je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde» (Jean 6 v.48 à 51)
« Manger de sa chair » (v.53 et suivants) c’est se nourrir de la Personne du Seigneur Jésus, se nourrir de sa Parole, la Parole faite chair. La manne nous parle donc de la personne de Christ dans son humanité. Elle était dans un vase d’or qui rappelle sa divinité. Comme cela a déjà été dit, tout en étant homme, Jésus n’a jamais cessé d’être Dieu. «Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu [ . . . ] Et la Parole devint chair» (Jean 1 v.1 et 14)
Tout comme nous avons besoin de manger pour vivre, il nous faut nous nourrir de Christ, c’est-à-dire nous l’approprier par la foi comme notre Sauveur et Seigneur pour avoir la vie éternelle. Puis, comme l’enfant a besoin nourrir son corps pour grandir, nous devons nourrir notre âme de Christ, apprendre à le connaître toujours plus pour croître dans la foi.
« L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4 v.4)
Le bâton fleuri
A la demande de l’Eternel, Moïse prit 12 bâtons des 12 princes des familles d’Israël et les déposa devant l’Eternel, dans la tente du témoignage. Le lendemain, le bâton d’Aaron avait bourgeonné, donné des fleurs et des amandes. (Exode 17)
En une seule nuit, le bâton d’Aaron produit des bougeons, des fleurs et des fruits, belle image de la résurrection. Vainqueur de la mort, Jésus est ressuscité, il est maintenant vivant aux siècles des siècles. En le ressuscitant d’entre les morts, Dieu donne la preuve de sa pleine acceptation de son oeuvre parfaitement accomplie à la croix, œuvre dont chaque croyant est un fruit pour l’éternité.
Jésus déclara : « Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra pas, à jamais. » (Jean 11 v.25-26)
Les tables de la loi
L’Eternel écrivit lui-même les 10 commandements de la loi sur les 2 tables de pierres que Moïse avait taillées. Moïse plaça ces 2 tables dans l’arche comme Dieu le lui avait commandé. (Deutéronome 10 v.1 à 5)
Écoutons ce que Jésus a dit avant de venir dans le monde : «Au sacrifice et à l’offrande de gâteau tu n’as pas pris plaisir [ . . . ] Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles.» (Psaume 40 v.7-8)
Aucun homme n’a su accomplir la loi. «Tous ont péché » nous dit la Bible (Romains 3 v.23). Jésus, le seul juste que la terre ait porté a accompli toute la loi car il l’avait au-dedans de lui, gravée au fond de son cœur.
«Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les prophètes» a-t-il dit, «je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir ; car, en vérité, je vous dis : Jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera pas de la loi, que tout ne soit accompli.» (Matthieu 5 v.17-18)
Où se trouvait l'arche ?
L'arche était dans le lieu très saint séparé du lieu saint par un rideau (ou voile). Personne ne pouvait y entrer sauf le souverain sacrificateur (ou grand prêtre) une fois l’an.
Aucun homme ne peut entrer dans la présence du Dieu saint, le péché lui faisant entière séparation. « L’homme ne peut me voir et vivre » avait dit Dieu à Moïse (Exode 33v.20) «car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu» (Romains 3 v.23)
Et quand la question du péché fut définitivement réglée à la croix, Jésus en ayant subi le châtiment à notre place, jetant encore un grand, il expira. Et le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas (Marc 15 v.37-38)
« depuis le haut jusqu’en bas » : c’est Dieu lui-même qui déchire le voile. Étant pleinement satisfait de l’œuvre expiatoire accomplie par Christ à la croix, il ouvre lui-même l’accès dans sa présence. Lavé de tout péché par le sang de Jésus, le croyant a maintenant toute liberté de s’approcher de Dieu sans aucune crainte.
« Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il a ouvert pour nous à travers le voile, c’est-à-dire sa chair, ayant aussi un grand sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi … » (Hébreux 10 v.19 à 21)
L’Agneau de Dieu, le Christ expire
Sur la croix ; (bis)
Le voile aussitôt se déchire
À la croix. (bis)
Le lieu très saint est découvert,
L’accès à Dieu nous est ouvert
Par toi, Jésus, qui t’es offert
Sur la croix. (bis)
Hymnes et Cantiques n° 43
Il dit : "C'est accompli", baisse la tête, expire !
Et voici que soudain le voile se déchire;
Lavés, justes, parfaits, nous entrons au saint lieu,
Dans la pleine clarté de la face de Dieu.
Hymnes et Cantiques n° 46