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Le sujet essentiel de la Bible , du début à la fin, est : Jésus-Christ. "Sondez les Écritures" a-t-il dit à ses contemporains, "ce sont elles qui rendent témoignage de moi" (Jean 5.39). Les Écritures étaient, au temps où Jésus vivait sur la terre, l'Ancien Testament. Si le Nouveau Testament Le présente de manière directe : Sa venue sur la terre, sa vie, sa mort, sa résurrection, son ascension au ciel, l’Ancien, lui, le présente par des ombres ou des figures. En voici quelques exemples parmi beaucoup d’autres :
(cliquez sur l'un des titres)
Résumé : Dieu a promis à Moïse la délivrance de son peuple asservi aux Égyptiens. Il le fera sortir d'Égypte pour le conduire dans un bon et vaste pays, un pays découlant de lait et de miel… le pays de Canaan. (Exode 3 v.7 et 8)
Mais le Pharaon ne veut pas laisser aller le peuple d’Israël malgré les plaies que Dieu envoie sur son pays, l’Egypte.
Ce n’est qu’après la 10ème plaie, la dernière et la plus terrible, la mort de tous les premiers-nés d'Égypte, que le Pharaon chasse Moïse et le peuple d’Israël.
Mais avant l’envoi de cette 10ème plaie qui permet la délivrance d’Israël, Dieu institue une fête pour son peuple : la Pâque (1)
L’Eternel dit : …On prendra un agneau pour chaque famille, un agneau par maison.…
Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an.…
et toute l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs.
On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.
Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous ne le mangerez point à demi cuit ni bouilli dans l'eau; mais il sera rôti au feu, avec la tête, les jambes et l'intérieur.…
C'est la Pâque de l'Éternel.
Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de d'Égypte. Je suis l'Éternel.
Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte.
Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l'honneur de l'Éternel; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants. (Exode 12 v. 1 à 14)
L’agneau est, dit-on, le plus doux et le plus docile des animaux. «Doux comme un agneau» est une expression courante.
L’agneau sans défaut que devait immoler chaque famille des Israélites nous parle de façon touchante de Jésus, «l’Agneau de Dieu» (Jean 1.29), «L’agneau sans défaut et sans tache» (1 Pierre 1.19)
Il devait être rôti au feu, avec la tête, les jambes et l’intérieur. Rien de la personne de Christ n’a été épargné lorsqu’il était sur la croix. Il a payé le prix de tous nos péchés qu’il a expiés un à un, sans qu’aucun ne soit oublié.
«Les châtiments de mes iniquités m’atteignent … Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, et mon courage m’abandonne» dit-il par la voix prophétique (Psaume 40.13). «Ses» iniquités, ce sont les nôtres qu’il faisait siennes.
«Il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui» (Esaïe 53.5)
L’Israélite devait manger la chair de l’agneau avec des pains sans levain et des herbes amères. Manger la pâque, c’est s’approprier le sacrifice. En nous appropriant le sacrifice du Seigneur Jésus, nous reconnaissons avec joie notre délivrance car tous nos péchés sont ôtés, pardonnés : c’est le pain sans levain, le levain nous parlant du mal (2) mais c’est aussi en pensant à ce que nos péchés ont coûté en souffrances à notre cher Sauveur : ce sont les herbes amères.
Le sang de l’agneau devait être placé sur le linteau et les poteaux des portes. En voyant le sang, Dieu est passé par-dessus et il n’y eut pas de plaie à destruction quand il frappa le pays d’Egypte. Les Israélites étaient à l’abri par le sang comme nous croyants, nous sommes à l’abri du jugement divin par le sang de Jésus qui a coulé à la croix.
« Nous avons été rachetés … par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps » (1 Pierre 1.19)
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(1) Ne pas confondre avec la fête de pâques chrétienne qui rappelle la résurrection de Christ.
(2) "Ôtez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée : c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de méchanceté ou de perversité, mais avec des pains sans levain de sincérité et de vérité" (1 Cor. 5 v. 7 et 8)