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Le sujet essentiel de la Bible , du début à la fin, est : Jésus-Christ. "Sondez les Écritures" a-t-il dit à ses contemporains, "ce sont elles qui rendent témoignage de moi" (Jean 5.39). Les Écritures étaient, au temps où Jésus vivait sur la terre, l'Ancien Testament. Si le Nouveau Testament Le présente de manière directe : Sa venue sur la terre, sa vie, sa mort, sa résurrection, son ascension au ciel, l’Ancien, lui, le présente par des ombres ou des figures. En voici quelques exemples parmi beaucoup d’autres :
(cliquez sur l'un des titres)
Ce récit nous parle de la foi d’Abraham, sujet précieux et utile à méditer. Plusieurs fois le Nouveau Testament en fait mention.
Cette scène présente aussi un autre aspect : Le sacrifice d’Isaac, figure de la croix.
« Abraham ! dit Dieu, prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac… ». Qui est le Fils, l'Unique, celui que le Père aime, sinon le Seigneur Jésus ?
Dieu l’a déclaré publiquement au Jourdain : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » (Matthieu 3.17) et il « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3.16)
Abraham obéit et partit avec Isaac. Le troisième jour, il leva ses yeux et vit le lieu de loin. Le lieu du sacrifice est vu de loin par Abraham comme aussi Golgotha était dans les desseins éternels de Dieu.
Abraham et Isaac son fils allaient les deux ensemble (v.6 et 9), comme Jésus était dans le Père et le Père en lui (Jean 10.30, 38 et 14.11) et tout le temps qu’il marchait sur la terre, Dieu était avec lui (Actes 10.38). Ils allaient les deux ensemble, c’est-à-dire ayant une même pensée pour accomplir l’œuvre du salut.
« Où est l’agneau pour l’holocauste ? » demande Isaac. Mais si Isaac ignorait ce que son père allait faire, Jésus savait toute chose à l’avance : « Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança… » (Jean 18.4) et il savait qu’il était, lui, « l’agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde »
(1 Pierre 1.20)
A cette question posée par Isaac : « Où est l’agneau ? » Jean le baptiseur répond presque 2000 ans plus tard, en voyant Jésus : « Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1.29)
Pouvons-nous imaginer la douleur du cœur d’Abraham quand il prend son couteau pour égorger son fils, son unique, celui qu’il aime, Isaac ?
Nous pouvons encore moins imaginer la douleur du cœur du Dieu d’amour lorsque son Fils unique était sur la croix et qu’il fit tomber sur lui le jugement que nous méritions tous. « L’Eternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53.6)
Au moment où Abraham allait égorger son fils, l’Ange de l’Eternel lui cria des cieux : « Abraham ! Abraham ! N’étend pas ta main sur l’enfant, et ne lui fait rien » (v.11 & 12)
Mais qui est donc cet Ange de l’Eternel qui cria des cieux ? Remarquons qu’il est dit : « l’Ange de l’Eternel » et non pas « un ange » parmi d’autres, mais le seul, l’unique Ange, celui-là même qui apparut à Manoah qui lui demanda : « Quel est ton nom… ? »
« Il est merveilleux. » fut sa réponse. (On appellera son nom : Merveilleux – Esaïe 9.6)
Puis Manoah dit à sa femme : « Nous mourrons certainement, car nous avons vu Dieu » (Juges 13.17 et suivants)
Qui est donc cet Ange de l’Eternel si ce n’est Jésus lui-même ?
Celui qui cria du haut des cieux : « Abraham, Abraham, n’étend pas ta main sur l’enfant… », est Celui qui, plus tard, à Golgotha, s’offrant lui-même en sacrifice pour nos péchés, n’entendit aucune réponse à son cri douloureux : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?». Le ciel lui était fermé pendant ces heures ténébreuses durant lesquels Il subissait le châtiment de Dieu que nous méritions tous.
Le ciel lui a été fermé pour qu’il s’ouvre pour nous,
Jésus a été abandonné de Dieu pour que nous ne soyons jamais abandonnés de lui.
Si un bélier retenu à un buisson par ses cornes a été le substitut d’Isaac, sur la croix, Jésus n’a pas eu de substitut. Il est, lui, notre substitut.