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Le sujet essentiel de la Bible , du début à la fin, est : Jésus-Christ. "Sondez les Écritures" a-t-il dit à ses contemporains, "ce sont elles qui rendent témoignage de moi" (Jean 5.39). Les Écritures étaient, au temps où Jésus vivait sur la terre, l'Ancien Testament. Si le Nouveau Testament Le présente de manière directe : Sa venue sur la terre, sa vie, sa mort, sa résurrection, son ascension au ciel, l’Ancien, lui, le présente par des ombres ou des figures. En voici quelques exemples parmi beaucoup d’autres :
(cliquez sur l'un des titres)
Le peuple d'Israël traversant le désert s'impatienta en route, et parla contre Dieu et contre Moïse: «Pourquoi nous avez-vous fait quitter l'Égypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n'y a ni pain ni eau, et nous sommes dégoûtés de cette misérable nourriture.»
Alors l'Éternel envoya contre le peuple des serpents venimeux qui mordirent le peuple, et beaucoup d’Israélites moururent.
Le peuple vint à Moïse, et dit: «Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Éternel et contre toi. Prie l'Éternel, afin qu'il éloigne de nous ces serpents». Moïse pria pour le peuple. Et l'Éternel lui dit: «Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu et le regardera aura la vie sauve.»
Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, avait la vie sauve.
Après 40 ans de traversée du désert où Dieu pourvoyait miraculeusement à leur besoin, le peuple d'Israël se décourage à nouveau : "il n'y a pas de pain... il n'y a pas d'eau". La manne que Dieu envoyait chaque matin, ne manque pas, mais elle est méprisée. Le rocher qui a été frappé pour donner de l'eau les suivait, mais on oublie de lui parler (ch.20 v.8).
N'est-ce pas une image de celui ou celle qui néglige la Parole de Dieu (la manne) et la prière (parler au rocher) ? Perdre conscience de ces ressources, c'est sombrer dans le découragement et les plaintes, c'est s'exposer aux attaques de Satan.
Quelqu'un a dit que la Parole de Dieu et la prière sont la respiration du chrétien; sans elles, on ne peut vivre. Elles font partie des armes de Dieu décrites en Ephésiens 6:10 et "avec lesquelles nous pouvons éteindre toutes les flèches enflammés du Méchant" dont nous parlent les serpents brûlants qui mordaient les Israélites.
La morsure des serpents amène Israël à sentir et à confesser ses péchés. Alors Moïse intercède. Dès qu'il y a confession du péché, Dieu répond en grâce. Il ordonne un remède: ce serpent d'airain placé sur une perche.
Magnifique image de Jésus qui a été élevé, non pas sur une perche, mais sur la croix. Le serpent nous parle du péché produit par Satan. Jésus-Christ, sur la croix "a été fait péché pour nous" (2 Cor. 5:21) assimilé à la puissance même du mal pour en subir, à notre place, la condamnation.
A Nicodème, il avait dit: "Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3:14-15)
Un seul regard vers le serpent d'airain était nécessaire et suffisant pour que l'Israélite mordu mortellement soit guéri et vive. C'est lui qui devait regarder le serpent, personne ne pouvait le faire à sa place.
C'est en regardant à Jésus, par la foi que le pécheur est sauvé. Personne ne peut le faire à sa place. Ce n'est pas parce que l'on est né dans une famille chrétienne, ou parce qu'on fréquente une église que l'on est sauvé. La foi est personnelle, le salut est personnel. Comme Dieu a dit : "quiconque aura été mordu, et regardera le serpent d'airain, vivra" il nous dit aujourd'hui à nous : "Quiconque croit au Fils de Dieu a la vie éternelle" (Jean 3:36)
Remarquons aussi que le serpent était élevé sur une perche. Tous les Israélites pouvaient donc le voir. Personne ne pouvait dire: "je ne peux pas, il n'est pas à la portée de ma vue" comme personne ne peut dire aujourd'hui qu'il ne peux pas croire, prétextant que la foi n'est pas à sa portée.
Ami lecteur, amie lectrice, avez-vous dirigé le regard de la foi vers le Sauveur souffrant et mourant pour vous, élevé sur la croix ? Si non, vous n'avez aucune excuse.
(Une partie de ce texte est tirée de «Chaque jour les Ecritures» disponible à la Bonne Semence, Valence)