Qui est Jésus ? (1)
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Cette question est tant importante qu’il est préférable de le laisser répondre lui-même. Sept fois, dans l’évangile selon Jean, Jésus emploie cette expression : « Moi, je suis »
« Moi, je suis le pain de vie. » (Jean 6 v.35)
« Moi, je suis la lumière du monde » (Jean 8 v.12)
« Moi, je suis la porte » (Jean 10 v.9)
« Moi, je suis le bon berger » (Jean 10 v.11)
« Moi, je suis la résurrection et la vie. » (Jean 11 v.25)
« Moi, je suis le chemin, la vérité, et la vie. » (Jean 14 v.6)
« Moi, je suis le vrai cep. » (Jean 15 v.5)
Il dit aussi : « Avant qu’Abraham fût, JE SUIS » (Jean 8 v.58) reprenant le nom « JE SUIS » sous lequel Dieu se révéla à Moïse (Exode 3 v.14). Il affirme ainsi, de manière absolue, sa divinité et son existence éternelle.
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« Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6 v.35)
Jésus est la nourriture spirituelle de celui qui croit en lui. « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 v.4). Or Jésus Christ est « la Parole devenue chair » (Jean 1 v.14). « Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain que moi je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. » (v.51). En effet, le Sauveur a donné sa chair, c’est-à-dire son corps saint et pur, qu’il a livré lui-même à la croix où il a porté nos péchés (1 Pierre 2 v.24)
Le pain est un aliment pour nourrir notre corps, mais notre âme a besoin, elle aussi d’un aliment et le seul qui donne la vie éternelle est la Parole de Dieu, le Pain descendu du ciel, Jésus Christ dont la chair a été meurtrie.
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« Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8 v.12)
Dans l’Ancien Testament, il est dit que le peuple « marchait dans les ténèbres » (Esaïe 9 v.1). Dans le Nouveau Testament, le peuple était « assis dans les ténèbres » (Matthieu 4 v.16). C’est alors que Jésus, la lumière est venue : « La lumière brille dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas reçue. » (Jean 1 v.5). « La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3 v.19)
Jésus est la lumière du monde, non pas seulement pour le peuple, mais pour le monde entier. Celui (la décision est personnelle) qui le suit ne marche pas dans les ténèbres mais a la lumière de la vie. Suivre Jésus c’est l’avoir pour modèle, l’écouter et obéir à sa Parole : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 v.105)
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« Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ;
il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10 v.9)
La bergerie est un enclos qui rassemble toutes les brebis. Elle nous parle de l’Eglise qui est l’ensemble de tous les rachetés du Seigneur Jésus qui ne forment qu’un seul troupeau (Jean 10 v.16).
Pour entrer dans la bergerie, il n’y a qu’une seule porte : Jésus. « Il n’y a de salut en aucun autre… » (Actes 4 v.12). Pour faire partie de l’Eglise, il n’y a qu’une seule possibilité d’accès : croire au Seigneur Jésus « qui a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle. » (Ephésiens 5 v.25)
Celui qui entre par la porte est sauvé et peut entrer et sortir. Cela ne signifie pas qu’il peut entrer et sortir du troupeau (de l’Eglise), mais il a une pleine liberté : « C’est pour la liberté que Christ vous a affranchis » (Galates 5 v.1- voir aussi Jean 8 v.36). Le croyant trouve de la pâture comme la brebis du Psaume 23 ; il peut se nourrir à volonté.
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« Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis […]
Moi, je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent …
et je laisse ma vie pour les brebis. » (Jean 10 v.11 et 14)
Combien de fois Jésus fut ému de compassion en voyant les foules parce qu’ils étaient fatigués et dispersés, comme des brebis qui n’ont pas de berger (Matthieu 9v.36). « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivant son propre chemin » (Esaïe 53 v.6). Le Seigneur Jésus nous a aimés tels que nous étions et a donné sa vie pour nous de sorte que celui qui croit devient sa brebis et fait partie de son troupeau.
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15 v.13)
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« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt
et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. »
(Jean 11 v.25)
Maintes fois, Jésus a ressuscité des morts. Maintes fois aussi, il a annoncé sa mort et sa résurrection après trois jours. Il a ce pouvoir de donner sa vie, et le pouvoir de la reprendre (Jean 10 v.18). C’est pourquoi il peut dire : « Moi, je suis la résurrection et la vie.»
« Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ». Comment est-ce possible que quelqu’un meure et continue à vivre ou que quelqu’un ne meurt jamais ? « Celui qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle » (Jean 3 v.36). Pour Dieu, le croyant dont l’âme quitte le corps ne meurt pas, il s’endort, il entre dans le repos en attendant la résurrection pour entrer dans la gloire éternelle.
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« Moi, je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père si ce n’est par moi. » (Jean 14 v.6)
► le chemin : celui que le Seigneur Jésus a suivi sur la terre aboutit à la croix où il paya le prix de notre salut éternel. Son sacrifice sanglant nous ouvre le chemin qui mène à Dieu devenu notre Père. Lorsque Jésus expira, l’œuvre étant accomplie, le voile du temple qui fermait l’accès au lieu très-saint se déchira en deux, ouvrant le chemin donnant accès à la présence de Dieu.
« Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus, par le chemin nouveau et vivant qu’il a ouvert à travers le voile, c’est-à-dire sa chair […] approchons-nous donc avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi… » (Hébreux 10 v.19 à 22)
► la vérité : Jésus dit, s’adressant au Père : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 v.18). Jésus est « la parole devenue chair » (Jean 1 v.14). Il est donc la Vérité.
► la vie : « Moi, je suis la résurrection et la vie » a-t-il dit. L’Evangile selon Jean commence par ces mots : « Au commencement était la Parole (ou le Verbe) … En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »
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« Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le cultivateur […]
Moi, je suis le cep, vous, les sarments » (Jean 15 v.1 et 5)
Dans une vigne, il y a beaucoup de ceps, comme dans ce monde où nous vivons, il y a beaucoup de religions et beaucoup de dénominations dites chrétiennes, mais le vrai cep, c’est Jésus Christ. Les croyants sont attachés à leur Seigneur Jésus Christ comme les sarments sont attachés au vrai cep. Comme les sarments sont alimentés par la sève produite par le cep, les croyants attachés à Christ reçoivent en eux sa vie, s’en nourrissent et portent ainsi du fruit.
« Si quelqu’un ne demeure pas en moi, dit Jésus, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on le ramasse et on le jette au feu » (v.6). Il ne suffit pas d’être un sarment, c’est-à-dire porter le nom de chrétien, il faut être attaché à Christ et recevoir sa vie par la foi.
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