Qui est Jésus ? (2)
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La Bible commence par ces mots : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » (Genèse 1 v.1)
Le texte original écrit en hébreu emploie, pour Dieu le nom d’Elohim qui est le pluriel d’Eloah, le Dieu suprême. Pourquoi donc utiliser le pluriel pour désigner le seul Dieu qui créa les cieux et la terre ?
Dans le Nouveau Testament, il est écrit que « les mondes ont été formés par la Parole de Dieu » (Hébreux 11 v.3). Qui est la Parole ? La réponse est donnée tout au début de l’Evangile selon Jean :
« Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Tout fut fait par elle ; et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle […] Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous… » (Jean 1 v.1 à 3 et 14)
La Parole qui devint chair (ou devint homme) est bien le Seigneur Jésus.
Le tout début de l’évangile selon Jean nous amène avant la création des mondes et nous apprend donc que Jésus est la Parole, la parfaite expression des pensées de Dieu.
- « Au commencement(1) était la Parole », donc éternel dans son existence.
- « La Parole était auprès de Dieu » : distinct dans sa personne
- « La Parole était Dieu » : divin dans son essence.
(1) Il s’agit du commencement de la création car Dieu est éternel, et l’éternité n’a pas de commencement. Jésus Christ est le même hier et aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 v.8)
Plusieurs fois, Jésus a dit, lorsqu’il était sur la terre :
« Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10 v.30)
« Le Père est en moi et moi en lui » (Jean 10 v.38 et 14 v.10-11)
« L’Esprit du Seigneur est sur moi… » (Luc 4 v.18)
Nous voici donc devant le mystère de la Déité existant de toute éternité : plusieurs Personnes divines ne formant qu’un seul Dieu : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le saint Esprit.
« Lui (Jésus) est l’image du Dieu invisible … En lui ont été créées toutes les choses dans les cieux et sur la terre … toutes les choses ont été créées par lui et pour lui. Et il est, lui, avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. » (Colossiens 1 v.15 à 17)
Le livre des Proverbes (chapitre 8) nous transporte dans l’éternité passée, avant la création des mondes. C’est la Sagesse qui parle, la Sagesse qui n’est autre que Dieu le Fils, Jésus :
« L’Eternel Dieu m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre… Il n’avait pas encore fait la terre, ni le premier atome de la poussière du monde… Quand il disposait les cieux, j’étais là… J’étais à l’œuvre auprès de lui et je faisais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes. » (Proverbes 8 v.22 à 31)
Ces paroles nous font remonter le cours du temps avant le commencement des choses créées. Bien plus loin que nos pensées peuvent aller dans l’éternité passée, la Sagesse était là, Personne à côté de Dieu, le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d’amour et de joie pour concevoir, puis réaliser ensemble l’œuvre de la création.
« Dès avant les origines de la terre… dit la Sagesse… quand il disposait les cieux, j’étais à l’œuvre auprès de lui (de Dieu le Père)… et mes délices étaient dans les fils des hommes. »
Quelle chose extraordinaire ! Mystère insondable ! Avant qu’il n’existe un seul homme, avant même qu’il y ait la terre pour le porter, nous avons été, vous et moi, connus et aimés.
Cet amour éternel a été manifesté de manière éclatante à la croix de Golgotha où Jésus, le Fils éternel de Dieu, le tout-puissant créateur des mondes, s’est fait homme pour s’offrir lui-même à la honte de la croix et subir la terrible condamnation divine que nous méritions tous à cause de nos péchés.
Notre âme reste confondue devant cet amour éternel et insondable du Tout- Puissant Créateur, et elle adore Celui qui est un avec le Père dans sa puissance créatrice, un avec Lui dans son amour.
L’âme reste confondue
Devant cet amour béni,
Plus vaste que l’étendue,
Profond comme l’infini.
Aussi notre cœur désire
Le moment de ton retour,
Pour voir, pour sonder, pour dire
Les grandeurs de ton amour.
(Henri Rossier)
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