Un chef-d'œuvre méprisé
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Dans un musée de Rotterdam se trouve un tableau dont l'histoire est étonnante. Une jeune Hollandaise l'avait reçu en cadeau de mariage. Les époux avaient quitté les Pays-Bas pour se fixer en France, et ne s'intéressant pas à la peinture, ils avaient mis ce tableau derrière une vieille armoire et l'avaient oublié.
Ce n'est qu'après leur mort qu'on le retrouva, couvert de poussière. Tout le mobilier fut vendu aux enchères et le tableau fut cédé à bas prix. Par la suite des artistes l’examinèrent et découvrirent qu'il était de Vermeer, un des grands peintres hollandais du dix-septième siècle. Une société néerlandaise l'acheta pour 300.000 dollars et, aujourd'hui, il est exposé dans une salle spéciale du musée Boyman à Rotterdam.
Nous pensons à un autre chef-d'œuvre que beaucoup négligent : la Bible qui est un véritable trésor pour ceux qui la lisent et qui la mettent en pratique.
Combien possèdent chez eux le saint livre de la Parole de Dieu, oublié dans un coin et souvent recouvert de poussière. Et pourtant, c'est dans cette Bible méprisée que l'on trouve la solution à toutes les misères et les difficultés de la vie, et plus encore on y trouve le chemin de la vie éternelle, Jésus Christ lui-même.
Un chrétien qui rendait visite à une dame âgée se disant chrétienne fut amenée à lui demander si elle possédait une Bible.
« Oh, Monsieur, lui dit-elle, comment pouvez-vous me poser une telle question ? Nous ne vivons pas en païens ! »
Puis, s’adressant à sa fille : « Va me chercher ma Bible, veux-tu ? »
Le visiteur s’excusait : « Non, ne prenez pas cette peine, Madame, je vous crois bien volontiers ! »
Mais la Bible arrivait, soigneusement enveloppée d’un papier. La vieille dame déplia respectueusement le paquet, prit le volume mais n’eut pas à l’ouvrir, car il s’ouvrit de lui-même à l’endroit où une paire de lunettes se trouvait emprisonnée.
« Oh ! Mes lunettes, s’exclama-t-elle. Voilà des mois que je les cherche ! Et elles auraient pu rester encore longtemps introuvables ! Que je suis contente, Monsieur, que vous m’ayez parlé de la Bible. Comme vous le voyez, j’en ai bien une ! »
Et voilà tout le prix qu’avait, en fait, pour elle le plus riche des trésors. Elle était satisfaite d'avoir une Bible, pensant que le fait de la posséder faisait d'elle une chrétienne ! N’est-il pas à craindre que, dans une mesure plus ou moins grande, il en soit ainsi de beaucoup de personnes qui trouveraient offensant de ne pas être traitées en chrétien ?
« Avez-vous la Bible ?
— Oh, oui ! répond-on.
— La lisez-vous ? »
Là, la question reste souvent sans réponse.
La Bible n’est pas un porte-bonheur. En avoir une ne fait pas de son propriétaire un chrétien. Elle doit être lue, reçue comme étant la Parole de Dieu et être mise en pratique. Celui qui possède une Bible sans l’ouvrir ressemble à un malade qui possède une ordonnance médicale bien rangée dans un tiroir sans se procurer les médicaments prescrits.
Cher(e) ami(e), sachez que si vous possédez la Bible et que vous ne la lisez pas, vous en êtes responsable. La Bible est la Parole de Dieu qui nous dit que « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Deutéronome 8 v.3 – Matthieu 4 v.4)
LISEZ LA BIBLE !
Si vous la lisez, elle vous éclairera.
Si vous l’écoutez, elle vous guidera.
Si vous la croyez, elle vous sauvera.
Si vous la négligez, elle vous condamnera.
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