La scène se passe lors d’une « fête des Juifs ». Le nom de cette fête n’est même pas mentionné. Alors que les fêtes ordonnées par l’intermédiaire de Moïse devaient être des « saintes convocations » (Lévitique 23 v.2), elles sont devenues des « fêtes des Juifs », fêtes nationales et pour certains, peut-être, avec un caractère religieux.
N’en est-il pas de même de nos jours ? Nous allons bientôt fêter Pâques. Combien en connaissent la signification ? Combien vont-ils fêter ce jour avec des œufs de Pâques ou des poules ou des lapins en chocolat sans se souvenir de l’un des plus grands miracles de l’histoire du monde : la résurrection du Seigneur Jésus-Christ ?
La piscine de Bethesda fait penser à l’ancienne alliance où l’homme était sous la loi : « Fais ceci et tu vivras ». Pour que ces nombreux infirmes aient la force de se plonger dans l’eau agitée par l’ange, il aurait fallu… qu’ils soient déjà guéris ! Pareillement, dans l’ancienne alliance, la Loi ne pouvait faire vivre que celui qui la respectait entièrement, ce que personne ne peut faire. Quand bien même un homme accomplirait toute la loi et faillirait sur un seul point, il serait coupable,dit la Bible (Jacques 2 v.10). Il faut donc absolument une intervention divine.
Ce grand nombre d’infirmes exprime bien l’état de tout homme devant Dieu : Incapable de faire quoi que ce soit pour être guéri de cette terrible maladie qui s’appelle le péché.
Jésus s’adresse à l’homme infirme depuis 38 ans : « Veux-tu être guéri ? ». La question peut nous paraître superflue. C’est, comme on le dit parfois, « demander à un aveugle s’il veut voir clair ». Mais Jésus ne s’impose pas. Il ne force pas son entrée dans le cœur : Il se tient à la porte et il frappe. Si quelqu’un entend sa voix et ouvre la porte, il entre… (Apocalypse 3 v.20) ; mais si la porte ne s'ouvre pas, Il reste dehors.
Peut-être frappe-t-il, en ce moment, à la porte du cœur d’un de nos lecteurs, disant : « Veux-tu être sauvé ? ». Il peut y avoir, hélas, des réponses négatives telles que : « non, je n’ai besoin d’être sauvé, je ne suis pas perdu, je n’ai rien à me reprocher » ou encore : « non, je préfère continuer de profiter des plaisirs du monde, à m’amuser et à rire avec mes copains et copines... »
L’infirme répond, désabusé : « Seigneur, je n’ai personne… »
En effet, personne ne peut nous sauver si ce n’est Jésus. « Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère ni donner à Dieu sa rançon » (Psaume 49 v.8)
Combien de personnes comptent sur les autres pour être sauvées ! On pense obtenir l’absolution en se confessant à un prêtre alors que la Bible dit expressément que seul Dieu peut pardonner les péchés. D’autres comptent sur les prières de ceux qui restent après leur passage d’en l’au-delà. Quelle illusion !
On peut se demander pourquoi, parmi ce grand nombre d’infirmes, Jésus ne paraît s’occuper que de ce paralysé. Parce que Jésus qui connaît toute chose connaissait le cœur de cet homme. Sans que personne ne lui ait dit, il savait qu’il était couché là depuis longtemps, désirant la guérison. Par la question qu’il pose : « veux-tu être guéri ? », il lui fait exprimer ce désir et son besoin. Sa réponse : « Seigneur, je n’ai personne… » montre qu’il reconnaît sa propre incapacité et que personne ne peut lui venir en aide. Aussi, Jésus lui dit : « Lève-toi, prend ton brancard et marche ! »
Ami qui cherchez le salut de votre âme — peut-être pas depuis 38 ans, ou peut-être plus— par vos propres efforts, ou auprès des hommes ou d’une religion, n’attendez pas plus longtemps pour comprendre et accepter que seul, Jésus peut vous sauver.
« Il n’y a de salut en aucun autre,
car il n’y a sous le ciel aucun autre nom
qui ait été donné parmi les hommes,
par lequel il nous faut être sauvés »
(Actes 4 v.12)
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Lors d’une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Près de la porte des brebis se trouvait une piscine appelée Bethesda, mot hébreu signifiant “maison de miséricorde”. Un très grand nombre d’infirmes – aveugles, boiteux, paralysés – étaient couchés là et attendaient le mouvement de l’eau, car à certaines époques, un ange descendait dans la piscine et agitait l’eau. Le premier qui y entrait après que l’eau eut été agitée était guéri.
Il y avait là un homme infirme depuis 38 ans. Jésus, le voyant couché et sachant qu’il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit :
« Veux-tu être guéri ?
– Seigneur, répondit l’infirme, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine lorsque l’eau a été agitée, et pendant que moi j’y vais, un autre descend avant moi.
Jésus lui dit :« Lève-toi, prend ton brancard et marche. »
Aussitôt l’homme fut guéri : il prit son brancard et se mit à marcher.