Vaines médailles
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A la demande du capitaine, un soldat dut écrire à la famille de son camarade tué lors des premiers combats de la guerre 1939-1945 et lui envoyer les quelques objets personnels qu’il portait sur lui. Le soldat découvrit, cachée et soigneusement cousue dans la doublure de la veste, une médaille sur laquelle était écrit : “Tant que tu me porteras sur toi, tu ne craindras aucun danger”.
Un jour, je montais dans la voiture d’un collègue. Sur le tableau de bord se trouvait une médaille représentant Saint Christophe. Je lui demandai la raison de cette présence. Surpris de mon ignorance (que je feignais), il me répondit : « Eh bien, elle me protège de tout accident ! »
Il y a quelques jours, aux infos, lors des intempéries où des toitures se sont effondrées, un journaliste interrogeait une femme témoin de la catastrophe. Elle termina son témoignage en montrant sa large bague au doigt et disant avec le sourire : « Moi, je ne m’inquiète pas, j’ai mon talisman ! »
Nous pourrions citer d’autres exemples tels le fer à cheval, le trèfle à quatre feuilles, la patte de lapin, et toutes sortes d’amulettes et soi-disant porte-bonheurs...
Voilà bien la ruse du diable, le « menteur et le père du mensonge » (Jean 8 v.44). Il persuade les gens qu’ils n’ont aucun souci à se faire, même si la mort les menace. Leur relation avec Dieu ? Son jugement qui les attend ? Pourquoi s’en inquiéter puisque la médaille ou le talisman infaillible les protègent. C’est ainsi que Satan, le meurtrier dès le commencement, place les hommes dans une fausse sécurité.
Vous qui lisez ces lignes, vous souriez peut-être, pensant bien naïfs ceux qui croient et s’adonnent à de telles pratiques. Mais nos “médailles” portent peut-être un autre nom. Elles peuvent s’appeler “bonnes œuvres”, “pèlerinages” “signes et pratiques religieuses”... Demandez à ceux qui font le signe de croix en présence de certaines circonstances ou à ceux qui, entrant dans une église, trempent leurs doigts dans le bénitier puis se signent, la raison de leur geste. Certains croient que ces pratiques leur donnent le droit d’aller au ciel.
Mais Jésus Christ nous dit qu’il le seul chemin (Jean 14 v.6)
Il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2 v.5)
« Il n’y a de salut en aucun autre » (Actes 4 v.12)
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« Ils n’ont aucun discernement, ceux qui portent leur sculpture sacrée en bois* et qui adressent des prières à un dieu incapable de sauver. [...] Il n’y a pas d’autre Dieu en dehors de moi. Je suis le seul Dieu juste et qui sauve. Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre. En effet, c’est moi qui suis Dieu et il n’y en a pas d’autres. » (Livre du prophète Esaïe chap.20 v.21 et 22)
* NDR : ou de toute autre matière
