A quoi regardez-vous ?
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Jésus enseignait dans une synagogue le jour du sabbat. Et voici, il y avait une femme possédée depuis dix-huit ans d’un esprit qui la rendait infirme : elle était courbée et absolument incapable de se redresser. Quand il la vit, Jésus l’appela et lui dit : « Femme, tu es délivrée de ton infirmité ».
Puis il posa les mains sur elle : et à l’instant, elle se redressa, et glorifiait Dieu. (Luc, chap.13 v.10 à 13)
Depuis dix-huit ans, cette femme était courbée en deux sans pouvoir se redresser. Que pouvait-elle voir ? Rien d’autre que ses pieds et la terre sur laquelle elle marchait. Dans une telle position, elle ne pouvait pas lever les yeux en haut pour regarder vers le ciel. Ce récit, comme tous ceux de l’Evangile, a une portée spirituelle. Peut-être êtes-vous aussi, cher lecteur, courbé en deux, ne regardant que les choses de la terre ? Posons-nous la question : A quoi nos pensées sont-elles occupées ? A la façon dont nous allons passer nos prochaines vacances ? ou à la voiture de nos rêves ? ou encore aux soucis professionnels ou familiaux ? Ceci est légitime, certes, mais vos pensées ne sont-elles occupées qu’à cela ? Vous ne détournez donc pas vos regards de la terre pour lever les yeux en haut ?
Cette femme était depuis dix-huit ans possédée d’un esprit qui la rendait infirme, incapable de se redresser. « Sans être comme ceux qui sont appelés "démoniaques", son infirmité avait pour cause un esprit satanique. Combien l’homme réalise peu dans quelle mesure il se trouve sous le pouvoir de Satan (1 Jean 5 v.19), alors qu’il se croit libre. Il n’y a d’hommes libres que ceux qui ont été affranchis par la foi au Fils de Dieu (voir Jean 8 v.31-45) » (S.Prod'hom.)
Jésus voit cette femme et il l’appelle. Jésus vous voit, cher ami, même si vous ne pouvez le voir à cause de vos occupations terrestres qui vous accaparent, et il vous appelle. Ne voulez-vous pas répondre à sa voix d’amour ? A cette femme infirme, il posa les mains sur elle, et aussitôt, elle se redressa. C’est alors qu’elle put voir un autre horizon de vie : elle vit Jésus, elle vit son entourage, elle vit le ciel… ce qui l’amena à glorifier Dieu. Laissez le Seigneur Jésus toucher votre cœur. Si vous l’acceptez par la foi comme votre Sauveur personnel, votre vie sera entièrement changée. Les choses de la terre prendront moins d’importance pour vous, parce que vous aurez une espérance : celle de passer l’éternité dans le ciel, pour toujours avec Jésus.
Pécheurs perdus qui, dans votre misère,
Vers un Dieu saint n’osez lever les yeux,
Venez à Christ : il révèle le Père,
Le Dieu d’amour qui l’envoya des cieux.
Malgré son lourd handicap, cette femme est venue à la synagogue. Elle est croyante puisque Jésus, qui connaît les cœurs, la déclare « fille d’Abraham » (v.16). Elle fait penser aussi au chrétien qui doute de son salut. Il sait et reconnaît qu’il est pécheur, il croit au Seigneur Jésus mais plutôt que de regarder à son Sauveur, il reste courbé, ne regardant qu’à lui-même, à son indignité et constatant que le bien qu’il veut, il ne le fait pas et le mal qu’il ne veut pas, il le fait. Il est cet homme de Romains 7 courbé sous la servitude de la loi, qui finit par s’écrier : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Romains 7 v.24). Puis, quand il ne regarde plus à lui-même mais lève les yeux vers Jésus, il glorifie Dieu disant : « Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. » (v.25)
Chrétiens qui doutez de votre salut, courbés par le poids de l’incertitude en ne regardant qu’à vous-même, levez vos yeux vers Jésus qui ne peut mentir et qui vous dit :
« Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle » (Jean 3 v.36)
Et, par la plume de l’apôtre Jean :
« Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle,
vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5 v.13)
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Vers Jésus lève les yeux,
Contemple son visage merveilleux,
Et les choses de la terre pâliront peu à peu
Si tu lèves vers Jésus les yeux.
Christ est pour moi un Sauveur admirable,
Un conseiller, un ami merveilleux,
Son nom béni n’a rien de comparable,
Ni sur la terre ni là-haut dans les cieux.
Vers Jésus lève les yeux...
Et si parfois dans mon cœur vient le doute,
J’ai un Ami qui toujours peut m’aider ;
Par sa Parole, il éclaire ma route,
Par la prière, moi je peux lui parler.
Vers Jésus lève les yeux
Contemple son visage merveilleux,
Et les choses de la terre pâliront peu à peu
Si tu lèves vers Jésus les yeux.
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