Tom Pouce
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Connaissez-vous l’histoire de Tom Pouce, cet homme qui n’était pas plus grand qu’un pouce ? Et bien, nous avons tous été un Tom Pouce.
Un mois après notre conception, nous mesurions quatre millimètres et demi. Notre cœur minuscule battait depuis une semaine ; nos bras, nos jambes, notre tête, notre cerveau étaient déjà ébauchés. À deux mois, nous faisions à peine trois centimètres de la tête à la pointe des fesses. Nous aurions pu tenir, repliés, dans une coquille de noix. A ce moment-là notre corps était quasiment terminé, mains, pieds, tête, organes, cerveau, tout était en place et ne faisait plus que grossir. En regardant de plus près, avec un microscope, on aurait pu déchiffrer nos empreintes digitales. Tout était là pour établir dès lors notre carte d'identité nationale, hormis la taille, bien entendu.
À ce moment-là nous étions grands comme mon pouce. Chacun de nous a été un Tom Pouce dans le ventre de sa mère. Oui, chacun de nous a connu une sorte de contrée souterraine ; un abri voûté avec une lueur rougeâtre et un bruit rythmé dans lequel nous menions une vie étrange et merveilleuse. L'incroyable Tom Pouce, l'homme moins grand que mon pouce, a réellement existé ; non point celui du conte, mais celui que chacun de nous a été. (Adapté du calendrier La Bonne Semence)
David a écrit, s’adressant à Dieu : « C’est toi qui a formé mes reins, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. Je te loue de ce que j'ai été fait d'une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. » (Psaume 139 v.13-14)
Y-a-t-il quelque chose de plus merveilleux que la formation de l’être humain dans le ventre sa mère ?
Oui ! Jésus, le Fils de Dieu, celui par qui et pour qui tout a été créé (Colossiens 1 v.16-17) étant par conséquent le Maître de l’Univers, s’est abaissé en devenant, comme nous, un “Tom Pouce” dans le ventre de Marie, sa mère. Peut-on imaginer le grand Dieu Créateur dont la gloire est au-dessus des cieux (Psaume 113 v.4) s’incarner dans cet être plus petit qu’un pouce ? Il né dans une étable où une mangeoire destinée aux bêtes a été son berceau, il a vécu dans la pauvreté une vie parfaite, faisant du bien partout où il passait, puis s’est offert volontairement en sacrifice, s’abaissant encore plus bas : jusqu’à la mort infâme de la croix.
« Le Christ Jésus étant en forme de Dieu [...] s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, trouvé quant à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. » (Philippiens 2 v.7-8)
C’est pour toi, cher lecteur, chère lectrice, que Dieu s’est fait homme. Il est venu te chercher et te sauver. Il t’a aimé(e) quand il te formait dans le ventre de ta mère. Il t’a aimé(e) en mourant pour toi sur la croix. Il t’aime encore aujourd’hui et, si tu ne l’as pas encore fait, Il veut que tu viennes à Lui par la foi pour que tu sois sauvé(e).
Tu pourras alors dire ou chanter avec nous :
Tu descendis, Seigneur ! De la gloire éternelle,
Et voulus ici-bas être notre prochain ;
Tu t'abaissas vers nous dans ton amour divin
Pour guérir de nos cœurs la blessure mortelle.
Tu t'abaissas pour nous jusqu'à la croix infâme,
Où tu subis de Dieu le terrible courroux :
La mort et l'abandon passèrent sur ton âme ;
Du jugement divin tu reçus tous les coups.
Et maintenant, sauvés par ta grâce infinie,
Heureux dans ton amour, nous marchons vers le ciel
En paix et plein d’espoir, car ton œuvre bénie
Nous a frayé l’accès du repos éternel.
(H. et C. n°74 et 165)
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