Si l'on vous demandait depuis combien de temps vous vivez, il vous serait facile de répondre : il suffirait de donner votre âge. Et si l'on vous demandait combien de temps il vous reste à vivre... Personne ne peut le dire. Dieu seul, qui tient la vie dans sa main, le sait. Chaque année, chaque jour, chaque seconde vous rapproche du moment où vous devrez quitter ce monde pour l'au-delà. La vie de l'homme se présente tout entière comme un grand compte à rebours. Le processus de vieillissement et de mort de l'être humain est engagé dès la naissance. Les jours, les secondes qui s'égrènent et dont le nombre s'amenuise implacablement jusqu'au zéro brutal, combien nous en reste-t-il à vivre ? Sujet bien lugubre dont je vous parle, pensez-vous. Et pourtant, ne faut-il pas y penser? Loin de moi de vouloir vous effrayer, bien au contraire : c'est une bonne nouvelle que je désire vous annoncer. L'apôtre Paul a écrit : "Pour moi, vivre c'est Christ, et mourir, un gain" (Philippiens 1.21). MOURIR EST UN GAIN. Cela est-il possible alors que la mort est, pour la plupart, un sujet d'angoisse? Avant de prononcer cette parole, Paul dit: "Pour moi, vivre c'est Christ". Voilà son secret. Qui est Jésus Christ pour vous ? S'il est votre Sauveur, votre Seigneur, votre raison de vivre, la mort ne doit pas être pour vous une perte (celle de la vie) mais un gain. Le chrétien qui rend son dernier souffle quitte ce lieu de peines et de labeurs pour entrer dans le repos, dans le paradis, en attendant sa résurrection pour être introduit dans la gloire, pour toujours avec le Seigneur. Voilà son espérance. Est-ce la vôtre ?
L'Ecclésiaste a écrit au sujet de la mort: "La poussière (le corps) retourne à la terre... et l'esprit retourne à Dieu qui l'a donné" (Ecclésiaste 12.7). Comment y retourne-t-il? Comment rencontre-t-il Dieu? Comme Juge pour celui qui est encore dans ses fautes et ses péchés, ou comme Sauveur pour celui qui a cru au Seigneur Jésus.
Voilà la bonne nouvelle que nous vous annonçons: Dieu vous a tant aimé qu'il a donné son Fils unique, afin que si vous croyez en lui, vous ne périssiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle (Jean 3.16). Jésus Christ est venu dans ce monde afin de nous sauver. Il a subi, à la croix, le jugement et la mort à notre place. Quiconque croit en lui possède une réelle espérance. Le croyant a la vie éternelle et la mort physique n'est, pour lui, que l'ouverture sur l'éternité bienheureuse.
Pour le non croyant : "Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela, le jugement" (Hébreux 9.27)
Pour le croyant : "Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ" (Romains 8.1)
Job a posé la question : "L'homme meurt et gît là; l'homme expire, et où est-il ?" (Job 14.10)
Jésus répond à cette question en levant une partie du voile sur l'au-delà, dans la parabole du riche et du pauvre Lazare. Les deux moururent. Il dit du riche qu'il était dans les tourments tandis qu'en parlant de Lazare : "mais maintenant, lui est consolé ici". (lire Luc, ch.16 v.19 et suivants)
Évangile selon Luc, ch.16 v.19 à 26 :
Il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui menait joyeuse vie, chaque jour, splendidement.
Et il y avait un pauvre, nommé Lazare, couché à sa porte, tout couvert d’ulcères; il désirait se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, mais même les chiens venaient lécher ses ulcères.
Il arriva que le pauvre mourut, et qu’il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham.
Le riche aussi mourut et fut enseveli. Et dans le hadès, levant ses yeux, comme il était dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.
Alors il s’écria : "Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, et qu’il rafraîchisse ma langue, car je suis tourmenté dans cette flamme."
Mais Abraham dit : "Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux ; mais maintenant lui est consolé ici, et toi tu es tourmenté. Et de plus, un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; de sorte que ceux qui veulent passer d’ici vers vous ne le peuvent pas, et que ceux qui veulent passer de là ne traversent pas non plus vers nous."