A plusieurs reprises, l'Evangile nous dit de Jésus, lorsqu'il était sur la terre, qu'il était "ému de compassion en voyant les foules". Il est allé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance. Il a donné la joie à ceux qui étaient désespérés, il a accordé son pardon à ceux dont la conscience était chargée. Ses paroles et ses actes manifestaient en tout temps son amour pour sa créature. A cet amour, les hommes ont répondu par la haine. Ils se sont moqués de lui, ils lui ont craché au visage, ils l'ont giflé et fouetté, ils ont placé sur sa tête une couronne d'épines, ils l'ont dévêtu puis, transperçant ses mains et ses pieds par des clous, ils l'ont suspendu à une croix. Dans des souffrances atroces et indescriptibles, Jésus a toujours manifesté son amour et sa compassion. Il prie pour ses bourreaux: "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font". Il prononce des paroles d'espérance au brigand crucifié à ses côtés et qui, pourtant, s'était moqué de lui quelques instants auparavant : "En vérité je te dis: aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis". Malgré ses intenses douleurs, il ne pense pas à lui-même, mais il s'occupe avec amour et compassion de sa mère qui va rester seule dans un monde qui a rejeté son fils. "Femme, lui dit-il en désignant son disciple, voilà ton fils" et au disciple Jean il dit: "Voilà ta mère". Y a-t-il un amour plus grand que celui de Jésus Christ, le Fils de Dieu ?
Ami, le Seigneur Jésus vous aime du même amour que lorsqu'il était sur la terre ou sur la croix. Il a les mêmes compassions pour vous. La définition du mot "compassion" est, d'après les dictionnaires : (de compati: souffrir avec) sentiment de pitié pour le malheur d'autrui.
Mais je n'ai pas besoin de pitié, direz-vous, je ne suis pas malheureux !
Si tel est votre sentiment, le Sauveur dit : "Ce ne sont pas les gens qui sont en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal.Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance" (Luc 5.31).
Reconnaissez votre besoin d'être sauvé parce que votre conscience est chargée de vos péchés. Jésus vous aime et ne veut pas votre perdition. C'est par amour pour vous qu'il s'est laissé clouer sur la croix où il a subi de Dieu la punition qui devait être la vôtre et la mienne. Qu'allez-vous répondre à cet amour divin ? Ne méprisez pas ce si grand salut qu'il vous offre.