Une mort terrible
Enivré du succès d’une pièce nouvelle qu’il faisait représenter, Voltaire fut acclamé par la foule avec un tel enthousiasme qu’il s’écriait : « Vous voulez donc me faire mourir de plaisir ? »
Soudain une violente hémorragie se produisit et mit ses jours en danger. Ses amis, Diderot, d’Alembert, Marmontel, accoururent pour le soutenir dans ses derniers moments, mais ce ne fut, raconta l’un de ses biographes, que pour être témoins de la mort la plus terrible qui frappa l’impie. La rage, les remords, les blasphèmes, les reproches de la conscience, tout cela accompagna la longue agonie du mécréant mourant.
On l’entendit supplier et blasphémer le Dieu qu’il avait haï pendant sa vie. Un jour, un livre de prières à la main, il essaya d’invoquer Dieu. Tombant de son lit dans les convulsions de l’agonie, il restait étendu sur le parquet, impuissant, désespéré, s’écriant :
« Ce Dieu que j’ai renié ne viendra-t-il pas me sauver aussi ? »
S’adressant à son médecin, il s’écria avec horreur :
« Je suis abandonné de Dieu ! Docteur, je vous donne la moitié de ce que je possède si vous pouvez me prolonger la vie de six mois ! »
Son agonie fut telle que son infirmière déclara que pour tous les trésors de l’univers, elle ne consentirait pas à voir mourir un autre athée.
Les tourments indescriptibles ont été la fin de cet homme ayant été l’ennemi de Dieu durant sa vie. Quand je dis “la fin”, je parle bien sûr de la fin de sa vie sur la terre, mais qu’en est-il maintenant de son âme ?
Par la parabole du riche et de Lazare (Luc 16 v.19 et suivants) Jésus lève le voile sur l’au-delà et nous donne une idée des tourments dans lesquels se trouvent les âmes de ceux qui ont vécu sans Dieu.
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« Il est réservé aux hommes de mourir une fois, après quoi vient le jugement.» (Hébreux 9 v.27)
Une mort paisible
Il y a quelques années, je rendis visite à mon beau-père à l'hôpital. Il était allongé sur son lit, fatigué, ayant de grosses difficultés respiratoires. Son visage était pâle, triste, et sa voix à peine audible.
"Que c'est long !" me dit-il.
"Oui, c'est long, lui répondis-je. Mais c'est bien court à côté de l'éternité dans laquelle vous allez bientôt entrer. Là, vous serez avec le Seigneur, pour toujours, et vous ne vous souviendrez plus de vos souffrances sur la terre. Puis nous y serons tous et nos cœurs seront occupés de notre bien-aimé Sauveur..."
Quand il entendit parler du ciel et de Jésus, son visage s'est complètement transformé par un sourire. Un éclat de joie est passé sur ses yeux tristes et fatigués, et je me suis dit : la foi et l'espérance sont vraiment des réalités qui soutiennent le croyant même dans les moments les plus pénibles.
Ami, cette foi et cette espérance, les possédez-vous ? Votre cœur se réjouit-il lorsqu'on vous parle de Jésus et du ciel ? Si non, faites comme mon beau-père : A un moment de sa vie, il a reconnu devant Dieu qu'il était pécheur, méritant la condamnation divine, et il a reçu Jésus comme son Sauveur. C'est pourquoi, malgré ses souffrances physiques, il a traversé la mort de façon paisible.
Durant les jours de sa fin, il aimait rappeler ce verset la Bible :
« Les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée. » (Romains 8 v.18)
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« Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi.» (Psaume 23 v.4)
|« Il est réservé aux hommes de mourir une fois, après quoi vient le jugement »
mais pour le croyant, le jugement a été subi par notre Seigneur Jésus Christ à la croix.
« Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ » (Romains 8 v.1)