Qu'y a-t-il après la mort ?
La semaine dernière, nous avons décrit deux morts totalement différentes :
- celle d’un incrédule (une mort terrible)
- et celle d’un croyant (une mort paisible)
Mais tout n’est pas fini après la mort et celle-ci est peu de choses à côté de ce qui la suit. Qu’y a-t-il après la mort ? A cette question, la plupart de ceux qui ne connaissent pas la Parole de Dieu ou qui ne la croient pas, répondront : « Nous n'en savons rien, personne n’en est revenu pour nous le dire ». Ne pas le savoir et ne pas chercher à le savoir où l’on va après la mort est bien pire que de monter dans un train ou dans un avion sans savoir et sans chercher à savoir où il va.
D’autres diront pour faire taire leur conscience : « Après la mort, tout est fini ». Insensés ! L’Eternel Dieu nous aurait-il créés à son image pour nous anéantir après ?
En fait, il y a deux façons de mourir : mourir dans ses péchés (Jean 8 v.24) ou mourir dans le Seigneur (Apocalypse 14 v.13) et deux façons – et deux seulement (le purgatoire est une invention de l’homme) – de passer l’éternité. Pour nous donner un aperçu de l’au-delà, Jésus nous relate l’histoire du riche et du pauvre Lazare (Luc 16 v.19 à 31) :
Un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, menait joyeuse vie, chaque jour, splendidement. Et il y avait un pauvre, nommé Lazare, couché à sa porte, tout couvert d'ulcères ; il désirait se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, et même les chiens venaient lécher ses ulcères. Le pauvre mourut et fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche aussi mourut et fut enseveli.
Et dans le séjour des morts, levant les yeux, tandis qu’il était en proie aux tourments, le riche voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Alors il s'écria :
« Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu'il trempe dans l'eau le bout de son doigt et qu'il rafraîchisse ma langue, car je souffre cruellement dans cette flamme. »
Abraham répondit :
« Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux ; mais maintenant lui est consolé ici, et toi tu es tourmenté. D’ailleurs, un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; de sorte que ceux qui veulent passer d'ici vers vous, ou de là vers nous ne le peuvent pas. »
Le riche dit alors :
« Je te prie donc, père, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père, car j'ai cinq frères : qu'il les avertisse solennellement, afin qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourment. »
Mais Abraham lui dit :
« Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. »
L'autre reprit :
« Non, père Abraham ; mais si quelqu'un va des morts vers eux, ils se repentiront. »
Abraham lui dit :
« S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus, même si quelqu'un ressuscite d'entre les morts. »
Le voile qui nous cache l'au-delà est un instant soulevé par ce récit énoncé par Celui qui ne peut mentir. Et que découvrons-nous ? Deux séjours : l'un pour les croyants, l'autre pour ceux qui n'ont pas cru.
Pour les croyants, c'est le séjour bienheureux. Ils sont recueillis près de Jésus dans l'attente de leur résurrection pour être introduits dans le ciel de gloire pour l'éternité.
Pour les incrédules, c'est déjà dans un lieu de tourments qu'ils entrent. Le faste de l'enterrement, les paroles émouvantes, les prières dites à leur intention, tout cela ne peut rien changer à leur destinée finale. Un cri tragique y fait écho: "Aie pitié de moi !". Trop tard ! Il fallait pousser ce cri plus tôt, tandis qu'on était sur la terre. La miséricorde divine n'a plus cours ; dans ce lieu ténébreux, même une goutte d'eau est refusée à ceux qui n'ont pas voulu boire au fleuve de la grâce qui coule à plein bord aujourd'hui.
Ce sont là des vérités que l'on n’aime pas entendre lorsqu'on est encore loin de Dieu, mais nous n'avons pas le droit de vous les cacher. S'il vous déplaît de les entendre, prenez garde : c'est précisément la preuve qu'il fallait vous les redire.
Nous ne terminerons pas sans vous rappeler également que la grâce de Dieu vous est offerte encore aujourd'hui. Alors qu'il en est encore temps, acceptez son pardon en croyant en Jésus Christ, son Fils, qui est mort pour vous, subissant à votre place le jugement et la condamnation.
Si vous ne croyez pas, laissant la porte de votre cœur fermée aux appels du Sauveur, vous devrez subir vous-même cette condamnation qui mènera loin de Dieu pour l’éternité car : « Comment échapperons-nous si négligeons un si grand salut ? » (Hébreux 2 v.3)
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