On estime à 7,8 milliards le nombre d’êtres humains vivants actuellement sur la planète Terre (évaluation faite en mars 2020). Mais quand l’Evangile dit que Dieu a tant aimé le monde, il ne s’agit pas seulement des gens vivant actuellement dans le monde, mais de ceux de toutes les générations depuis que l’homme existe. N’essayons pas d’en calculer le nombre car, en admettant que cela soit possible, nous arriverions à des chiffres démesurés. A Abraham qui a vécu environ 40 siècles avant nous, Dieu annonce une descendance nombreuse « comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est au bord de la mer » (Genèse 22 v.17 – voir aussi 15 v.5-6)
Lorsque nous lisons la première phrase de la Bible : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1 v.1), nos esprits limités pensent souvent au ciel bleu qui est au-dessus de nous et à la terre sur laquelle nous vivons. Mais Dieu ne créa pas seulement le ciel, celui que l’on peut voir, mais les cieux, c’est-à-dire les innombrables galaxies formées chacune de plusieurs milliards d’étoiles. « Les cieux racontent la gloire de Dieu » (Psaume 19 v.1) et lorsque nous contemplons le firmament étoilé au cours d’une nuit sans nuage, nous ne voyons en réalité qu’une infime partie de la création.
Est-il possible que le grand Dieu tout puissant, créateur des cieux et de la terre, qui fait mouvoir en ordre les myriades d’astres les appelant tous par leur nom (Esaïe 40 v.26), est-il possible qu’il s’occupe de chacun des êtres plus nombreux que les étoiles des cieux et que le sable du bord des mers ? Est-il possible que la poussière que je suis soit l’objet de son amour ?
Oui, Dieu m’aime. Je peux l’affirmer avec une pleine conviction comme l’apôtre Paul qui, pourtant, se considérait comme le premier des pécheurs (1 Timothée 1 v.15) : « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 v.20)
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.16)
Chacun de nous est unique pour Dieu. Il vous aime, cher lecteur, chère lectrice, et c’est parce qu’il vous aime qu’il a donné son Fils unique qui, par amour pour vous, s’est livré lui-même à la croix pour payer à votre place le prix de vos péchés.
Dieu a tant aimé le monde (les myriades d’êtres humains de tous les temps) qu’il a donné son Fils unique (Celui qui était si cher à son cœur) afin que quiconque (le “quiconque” c’est chacun, chaque personne, vous pouvez mettre votre nom à la place de “quiconque”) croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
Quelqu’un a dit : « Si j’avais été le seul pécheur sur la terre, Dieu aurait donné son Fils unique par amour pour moi. »
Et il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent (Luc 15 v.7 et 10).
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Seigneur, lorsque je contemple
Les ouvrages de tes mains,
Le ciel, voûte de ton temple,
Qui couvre tous les humains,
Quand je vois l’armée immense
Des astres brillant aux cieux,
Soutenus par ta puissance
Dans leurs orbes radieux,
Je comprends ma petitesse,
Mon néant et ta grandeur,
Je sens toute ma faiblesse,
Ô Dieu, puissant Créateur !
Je ne suis devant ta face
Qu’un être infirme et pécheur ;
Puis-je espérer que ta grâce
Me regarde avec faveur ?
Ah ! Je sais que ta tendresse
Daigna s’abaisser vers moi,
Me prit dans ma petitesse
Pour m’élever jusqu’à toi.
Oui, le pécheur misérable
A plus de prix à tes yeux
Que le cortège innombrable
Des étoiles dans les cieux ;
Car, dans ton amour suprême,
Tu m’as donné pour Sauveur,
Ô mon Dieu, ton Fils lui-même,
Les délices de ton cœur !
Adrien Ladrierre (19ème siècle)
