Dieu utilise aussi les petits enfants
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Il a utilisé une petite fille :
Naaman était le grand général en chef du roi de Syrie. Fort et courageux il était hautement considéré grâce à ses victoires remportées, mais il était ... lépreux.
Une petite fille qui avait été amenée captive du pays d’Israël était au service la femme de Naaman. Elle dit à sa maîtresse : « Oh ! Si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie (en Israël), alors il le délivrerait de sa lèpre ! »
Naaman se rendit alors chez Elisée le prophète et il fut guéri. Il revint la peau saine, se promettant de ne plus servir d’autres dieux que l'Éternel. (2 Rois 5)
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Il a utilisé un petit garçon :
Un jour, un petit garçon se trouvait au milieu d’une grande foule de gens, et il avait avec lui cinq pains et deux poissons. Que pouvait bien faire ce petit garçon parmi cette foule composée d’environ 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, et à quoi pouvaient servir ses 5 pains et 2 poissons si ce n’est à nourrir sa propre petite famille ? Et bien Jésus prit ses 5 pains et ses 2 poissons et les distribua à tous (les 5000 hommes + les femmes et les enfants) autant qu’ils en voulaient. Quand tous furent rassasiés, les disciples ramassèrent 12 paniers de ce qui restait. (Jean 6 v.5 à 13)
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Le jeune garçon Samuel :
Souvenons-nous de l’histoire du jeune garçon Samuel à qui l'Éternel parla plutôt qu’à Eli, le sacrificateur (1 Samuel 3)
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Voici le témoignage d’un homme qui se convertit, ainsi que sa femme, par le moyen de leur propre enfant :
« J’étais entièrement étranger à la foi. Les prières de ma mère semblaient perdues. Dieu était pour moi un concept abstrait, et je considérais Jésus pour un homme vertueux, sage et un martyr de son propre enseignement. Pourtant j’ai élevé mes enfants dans l’esprit du christianisme, peut-être par acquit de conscience.
Un soir, à mon retour, ma femme me dit que notre petit Charles avait été très méchant. Je le grondai sérieusement, mais une fois au lit, l’enfant se mit à sangloter. Je m’approchai :
– Pourquoi pleures-tu ? demandai-je.
– Papa, les anges !
Étonné, je repris :
– Alors, qu’y a-t-il ?
– Les anges ont maintenant inscrit ça dans le livre de Dieu.
– Oui, c’est vrai, dis-je, cela arrive quand on n’obéit pas à sa maman.
– Papa, cela ne peut-il pas être effacé ? supplia l’enfant en tournant vers moi son visage angoissé.
– Oui, Charles, la vilaine histoire peut être effacée, mais il faut prier Dieu qu’Il te pardonne.
– Oh ! Papa, oui. Faut-il me mettre à genoux, c’est peut-être mieux ?
– Oui.
D’un bond Charles fut hors du lit, et après avoir réfléchi un instant, il s’écria :
– Papa, je crois que c’est encore mieux que tu te mettes aussi à genoux, parce que Dieu le fera plus vite.
J’étais terriblement embarrassé, mais jusqu’alors, j’avais accepté les idées de l’enfant, il ne fallait pas
le décevoir, et je me mis à genoux.
– Papa, prie maintenant pour moi, tu peux mieux parler que moi à Dieu.
Je priai avec des sentiments bien particuliers : quelque chose d’indescriptible se passait en moi.
Lorsque nous nous relevâmes, Charles reprit :
– Est-ce tout à fait sûr que c’est effacé ?
– Oui, mon enfant, tout à fait sûr.
Après une pause :
– Avec quoi les anges l’ont-ils effacé ? Avec une éponge ?
– Non, Charles, avec le sang de notre Sauveur.
Charles tomba dans un profond silence, puis il reprit :
– Papa, as-tu aussi été dans le livre ?
– Oui, malheureusement.
– Et maman ?
– Oui, aussi.
– Mais vos péchés sont effacés ?
Un frémissement me saisit ; j’avais le sentiment d’être devant le Juge éternel. A voix basse, et la voix presque tremblante, je répondis :
– Je l’espère, oui.
Ma femme, qui nous avait suivis et avait entendu cette conversation, étouffa de gros sanglots. Alors, sans plus attendre, nous nous sommes mis à genoux, père, mère et enfant, et avons prié en nous adressant au Dieu de grâce et de miséricorde qui avait été jusqu’alors un étranger pour nous. Nous croyons ce que Charles a cru avant nous. Les prières de ma mère sont exaucées. »
(D’après Almanach Évangélique 1976)
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Jésus dit :
« Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas,
car le royaume des cieux est à ceux qui sont comme eux […]
Et les ayant pris dans ses bras, il posa les mains sur eux et les bénit. »
(Matthieu 19 v.14 et 16)
« Prenez garde de ne pas mépriser un seul de ces petits ;
car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient continuellement
la face de mon Père qui est dans les cieux. »
(Matthieu 18 v.10)