J’espère...
Espoir incertain ou espérance ferme ?
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« J’espère qu’il réussira son examen », « J’espère que mon projet aboutira », « J’espère que demain il fera beau temps » …
Espérer quelque chose signifie, dans le langage courant, que l’on souhaite vivement la chose, sans aucune certitude de l’avoir, c'est attendre un événement futur dont la réalisation est incertaine.
"L'espoir fait vivre" est souvent la conclusion désabusée de ceux qui justement ont cessé d'espérer.
Ce proverbe signifie que celui qui a de l’espoir y trouve l’énergie de vivre dans le but que ce qu'il espère s'accomplisse… et puis, voilà qu'arrive l'imprévu, un mauvais calcul, une maladie ou même la mort qui ruine tous les plans. L'espoir se transforme soudain en désespoir.
Dans notre vocabulaire humain, "espérance" est aussi un mot équivoque. Dans nos pays occidentaux, l'espérance de vie est d'environ 85 ans pour les femmes, 80 ans pour les hommes. Vivrons-nous jusqu'à ces âges ? Ou peut-être les dépasserons-nous ? Qui sait ? Rien n'est certain.
Le mot "espérance" qu'emploie la Bible a un sens tout à fait différent. D’abord parce que c’est Dieu qui l’emploie – rappelons que la Bible est la parole de Dieu – et le croyant s’appuie sur les promesses de Dieu qui ne peut mentir (Nombres 23 v.19) et qui connaît toutes choses à l’avance.
L’espérance chrétienne est basée sur la promesse du Seigneur Jésus : « Dans la maison de mon Père,… je vais vous préparer une place… Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 v.2-3)
Avant d’affronter la croix, Jésus s’adresse au Père disant : « Père, je veux, quant à ceux que tu m'as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu'ils contemplent ma gloire, que tu m'as donnée » (Jean 17 v.24). Voilà l’espérance du croyant : voir Celui qui l’a tant aimé qu’il a donné sa vie pour lui, contempler sa gloire, être pour toujours avec Lui, dans la félicité sans fin.
L’espérance du croyant est :
► une espérance vivante : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage incorruptible » (1 Pierre 1 v.3-4)
► une espérance bienheureuse : « … attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nous » (Tite 2 v.13-14)
► une espérance solide : « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide » (Hébreux 6 v.18-19)
► une bonne espérance : « Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même et notre Dieu et Père, qui nous a aimés et nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par grâce… » (2 Thessaloniciens 2 v.16)
► une espérance réservée pour nous dans les cieux : « l’espérance qui vous réservée dans les cieux » (Colossiens 1 v.5)
► une espérance réjouissante : « Réjouissez-vous dans l’espérance » (Romains 12 v.12)
► une espérance consolante, encourageante : Elle console les croyants traversant les épreuves, notamment le deuil : « Ne soyez pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu amènera par Jésus et avec lui ceux qui se sont décédés […] ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4 v.13 à 18)
► une espérance glorieuse : « … et nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5 v.2) « l’assurance et la gloire de l’espérance » (Hébreux 3 v.6)
► Tous ces qualificatifs sont réunis dans une Personne :
« le Christ Jésus, notre espérance » (1 Timothée 1 v.2)
Quel bonheur de posséder une telle espérance !
Elle est liée à la foi, car « la foi est l’assurance des choses qu’on espère et la conviction des choses qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11 v.1). Sans la foi, il n’y a pas d’espérance.
Ami(e), possédez-vous cette espérance ? Pouvez-vous dire avec nous :
Cette espérance glorieuse
Ranime nos cœurs abattus.
Oh ! Quelle perspective heureuse
D’être bientôt avec Jésus !
Gloire à Dieu pour cette espérance !
Ô Père saint, hâte le jour
Où ton cher Fils, avec puissance,
Nous prendra dans le saint séjour.
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