Doit-on laisser les enfants
croire au père Noël ?
Un grand-père disait à sa petite fille :
« L’oranger donne des oranges, le pommier des pommes, le poirier des poires, le cerisier des cerises... Quel est ton arbre préféré ?
– C’est le sapin où le Père Noël vient poser les cadeaux » répond la fillette.
Chaque année arrivent au Centre des recherches du courrier à Libourne, 500 000 lettres adressées au « père Noël » avec comme adresse par exemple : Rue des Nuages, chemin des Étoiles, le Ciel, le Paradis…
On s’amuse à entretenir cette légende dans l’esprit des enfants. Ne serait-il pas autrement important de leur raconter (ou de leur rappeler) qu’un jour, voilà environ deux mille ans, peut-être vers cette époque de l’année, le Fils de Dieu est venu sur la terre pour sauver ceux qui mettraient en lui leur confiance ? Que l’homme, à cause de ses péchés, ne peut espérer être admis au Paradis où il n’entre rien d’impur ? Qu’il faut donc obtenir de Dieu le pardon de nos péchés ? Que Dieu exigeait le sacrifice d’une victime parfaite ? Que seul, Jésus pouvait répondre à une telle exigence ? C’est pourquoi, en entrant dans le monde, il dit : « Voici, je viens... pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10 v.7). Jésus est venu, il est mort pour nous sur la croix, il est ressuscité, il est remonté au ciel et nous attendons son retour pour être introduits par lui dans la maison du Père, nous qui croyons. N’est-ce pas la plus belle histoire, vraie celle-là, que nous pouvons raconter à nos enfants ?
(Calendrier « la Bonne Semence » du 23 décembre 2000)
J’éprouve une certaine compassion envers les enfants à qui les parents (ou autres) font croire au père Noël qui descend du ciel pour apporter des cadeaux. Quand ils seront en âge de comprendre, quand ils se rendront compte du mensonge, feront-ils encore confiance aux parents ? Croiront-ils quand on leur enseignera la vérité ?
Voici le témoignage d’une mère qui a décidé de ne pas faire croire au père Noël à cause de sa propre expérience étant enfant : « Mes parents, dit-elle, m'ont fait croire à ce que je considère comme un mensonge, car le jour où j'ai appris la vérité de façon brutale, j'ai eu honte. J’ai alors réalisé que mes parents pouvaient me faire croire n'importe quoi et dès lors, j'ai douté de tout ce qu'ils pouvaient me dire.»
Les enfants à qui l’on fait apprendre ce chant : "Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel…", chanteront-ils avec conviction lorsqu’on leur apprendra des cantiques ?
Laisser les enfants croire au père Noël, n’est-ce pas les introduire sur le terrain de l’incrédulité ?
Une pédopsychiatre précise : « Ce qui est particulier dans le rite du Père Noël, c’est que se sont les plus âgés qui vont initier les plus jeunes. Ils initient non seulement à la croyance, mais aussi à sa chute. »
Sa chute : voilà le but de l’être invisible qui a réussi, tout au début de l’histoire humaine, sous la forme d’un serpent rusé, à faire chuter l’homme pour le conduire à la mort éternelle ! Il s’appelle Satan, le diable, le meurtrier dès le commencement, le menteur et le père du mensonge (Jean 8 v.44). Encore aujourd’hui, il se sert de l’innocence de l’enfant en lui faisant croire au mensonge, espérant sa chute.
Parents et grands-parents qui aimez vos enfants et petits-enfants et qui ne voulez pas leur chute, je vous en supplie au nom de Jésus Christ qui est la Vérité (Jean 14 v.6) ne les laissez pas croire au mensonge du père Noël. Dîtes-leur qu’il n’existe pas, qu’il est une pure invention, un personnage imaginaire.