A l'heure suprême de son sacrifice sanglant, alors qu’il est suspendu sur une croix par des clous enfoncés dans ses mains et dans ses pieds, Jésus Christ prononce cette parole : « En vérité, je te dis : Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis ». A qui s’adresse-t-il ? A un des ses amis ? Pas du tout ! A un notable méritant ? Nullement ! Il s’adresse à un brigand, mais un brigand repentant.
Jésus fut crucifié ainsi que deux malfaiteurs, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. L'un des malfaiteurs qui étaient crucifiés l'injuriait en disant :
« N'es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. »
Mais l'autre lui répondit et le reprit :
« Tu ne crains pas Dieu, toi ? Car tu es sous le même jugement. Pour nous, nous y sommes justement, car nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis ; mais celui-ci n'a rien fait qui ne doive pas se faire. »
Et il disait à Jésus :
« Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ; »
Jésus lui dit :
« En vérité, je te dis : Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »
(Luc 23 v.39 à 43)
« En vérité, je te dis… »
Ces mots donnent au brigand une certitude absolue. C'est le Seigneur qui parle. Ce qu'il dit ne peut être que la vérité. N'a-t-il pas dit lui-même : « Je suis la vérité » (Jean 14 v.6) ? Comment un croyant pourrait-il douter des paroles de celui qui est la vérité ? Le salut que Jésus offre est un salut certain.
« Aujourd’hui… »
Non pas “plus tard” ou “quand je viendrai dans mon royaume”, mais « aujourd’hui ». C’est un pardon et un salut immédiats.
Devant ses juges, le brigand aurait beau se repentir, supplier, leur promettre de changer, il resterait un criminel qui doit payer … Avec Jésus, il suffit de repentance et de foi, et aussitôt, sans attente, le pardon est assuré.
« Celui qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle » (Jean 3 v.36). Non pas “aura” mais il « a » la vie éternelle. C’est une possession immédiate.
« …tu seras avec moi… »
Quelle compagnie ! Désormais, il est avec le Seigneur. Sur la terre, il n’a fréquenté que des pécheurs ; ici, il reçoit la promesse d’être toujours avec le Seigneur. L’apôtre Paul a écrit : « J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est, de beaucoup, meilleur. » (Philippiens 1 v.23)
« …dans le paradis. »
Ce brigand est bénéficiaire de l’œuvre salvatrice de Jésus Christ à la croix. Il est maintenant dans le paradis en attendant la résurrection de son corps pour être introduit, avec tous les croyants, dans la maison du Père pour toujours.
Cette assurance du salut, cette vie éternelle que rien ne peut détruire, chacun peut l’obtenir gratuitement en reconnaissant sa propre culpabilité devant Dieu, se repentant et croyant au Seigneur Jésus qui en a payé le prix à la croix.
Souvenons-nous que le brigand est attaché au bois. Il lui est donc impossible d’accomplir des œuvres, ni de se faire baptiser, ou appeler un prêtre, etc. En fait, beaucoup de ces actes que certaines personnes considèrent nécessaires au salut, comme un "laissez-passer" pour le ciel, il est dans l'incapacité de les accomplir. Ce qu'il peut faire, et ce que chacun peut faire quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve, il le fait : Il se repent et croit au Seigneur Jésus.