Jésus revient bientôt !
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Imaginons qu’un ami qui nous est cher ou un membre de notre famille parte très loin. Au moment de la séparation, pour rassurer ceux qu’il quitte, il dit : « Je reviens bientôt ! » sans préciser la date de son retour. Les amis et la famille l’attendront avec l’heureux espoir de le revoir dans les jours prochains. Mais les semaines passent, puis les mois, puis une année… et notre ami est toujours absent. On sait qu’il est vivant et qu’il se porte bien puisqu’il écrit de temps en temps, mais sa présence manque et l’heureux espoir de le revoir s’estompe peu à peu.
Les plus proches l’attendent fermement puisqu’il a promis de revenir et ils s’apprêtent à le recevoir avec joie d’un jour à l’autre.
Mais beaucoup d’autres pensent de moins en moins à lui jusqu’à ne plus y penser.
D’autres encore qui n'ont peut-être jamais été de vrais amis le raillent disant : « Il avait pourtant promis de revenir bientôt ! »
Avant d’affronter la mort, Jésus nous a laissé une promesse : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi… » (Jean 14 v.3) et tout à la fin du dernier livre de la Bible, il déclare deux fois : « Voici, je viens bientôt » (Apocalypse 22 v.7 et 12) et il confirme en disant : « Oui, je viens bientôt » (v.20)
Comment nous comportons-nous dans l’attente de l’accomplissement de la promesse du retour du Seigneur Jésus ?
Sommes-nous comme les plus proches qui attendent fermement et avec joie son retour d'un jour ou l'autre – peut-être aujourd'hui – et qui répondent à son injonction : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure. » (Matthieu 25 v.13) ?
Ou sommes-nous de ceux qui oublient sa promesse et pensent plus aux choses de la terre qu’à celles du ciel ?
La Bible dit aussi « que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son retour ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. » (2 Pierre 3 v.3-4)
Il y a presque deux mille ans que le Seigneur a promis son retour et il est toujours absent (corporellement). Pourquoi donc a-t-il dit : « je viens bientôt » ? La Parole de Dieu répond à cette question :
« Il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour.
Le Seigneur ne tarde pas en ce qui concerne la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, voulant qu'aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3 v.8-9)
Cher lecteur, chère lectrice, si vous n’avez pas encore confessé votre état de péché devant Dieu, sachez que le Seigneur vous aime et ne veut pas votre perdition. « Je suis vivant – dit le Seigneur, l'Éternel – je ne prends certainement pas plaisir à la mort du méchant, mais plutôt à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu'il vive ! Détournez-vous, détournez-vous de vos mauvaises voies ! » (Ezéchiel 33 v.11)
Dieu est patient envers vous, mais le temps de sa patience prendra fin. Jésus revient bientôt pour enlever son Église et l’introduire dans son ciel. Il sera alors trop tard pour ceux qui resteront, trop tard pour « venir à la repentance ». C’est maintenant qu’il faut le faire !
« Voici, c'est maintenant le temps favorable, voici, c'est maintenant le jour du salut. »
(2 Corinthiens 6 v.2)
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Petite histoire illustrant la façon dont le chrétien devrait attendre
le retour de son Maître
Voyageant en Italie, un touriste s’arrêta un jour devant une villa célèbre par sa situation exceptionnelle, et entourée d’un magnifique jardin. Rencontrant le jardinier, celui-ci lui permit de visiter ce jardin particulièrement bien entretenu et très plaisant.
– Depuis combien de temps êtes-vous ici ? demanda le touriste.
– Depuis vingt-cinq ans.
– Le propriétaire vient-il souvent ?
– Il est venu quatre fois en vingt-cinq ans.
– Quand est-il venu pour la dernière fois ?
– Il y a douze ans.
– Il vous écrit ses ordres, je suppose.
– Jamais.
– Y a-t-il quelqu'un qui exerce une surveillance ?
– On me laisse pratiquement seul, il est même très rare qu'un étranger vienne jusqu'ici.
– Et pourtant vous maintenez le jardin dans un ordre si parfait, comme si vous attendiez le propriétaire demain.
– Aujourd'hui, Monsieur, aujourd'hui.
Tous ceux qui aiment le Seigneur Jésus Christ devraient vivre comme s'ils attendaient son retour aujourd'hui même ! Notre cœur n'est-il pas comme un jardin à entretenir ? Comment le Seigneur le trouvera-t-il lorsqu'il reviendra ?
« Bienheureux sont ces serviteurs que le Maître,
quand il viendra, trouvera veillant ! »
(Luc 12 v.37)