Ne voir que JÉSUS seul
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Lorsque le célèbre peintre Léonard de Vinci travaillait à son fameux tableau de la sainte Cène, il avait pour but de mettre en évidence la personne du Christ.
Dans le tableau se trouvait une coupe ciselée à laquelle il avait travaillé pendant trois semaines.
Quand il exposa sa peinture au grand public, Léonard remarqua que les admirateurs s’approchaient pour voir de plus près cette coupe. « Voyez comme elle est admirablement faite ! », disaient-ils. « Cette coupe est magnifique. Quel peintre que Léonard ! »
Mais un soir, alors qu'il ne restait plus personne, le peintre prit son pinceau et effaça pour toujours cette image de la coupe.
« Personne, dit-il, ne doit plus admirer autre chose que le Christ ! »
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Dans le magnifique poème écrit par le roi Salomon, la Sulamithe dit de son bien-aimé (Cantique des cantiques 5 v.10) :
« Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il se distingue entre dix mille. » (version Segond)
ou : « … un porte-bannière entre dix mille » (versions Darby, Martin et Ostervald)
La Sulamithe décrit la beauté de son bien-aimé, le comparant à un porte-bannière. L'image est très évocatrice : dans une foule de dix mille personnes, chacun est anonyme, mais celui qui, au milieu d'elle, porte une bannière, un drapeau, capte l'attention de tous.
Tel est le Seigneur Jésus parmi tous les hommes. S'il est vrai qu'il y a eu beaucoup de personnes remarquables, tant du point de vue humain que du point de vue de Dieu (Abraham, Joseph, Moïse, Daniel, Paul...), le Seigneur les dépasse tous, Il est le premier-né de toute la création (Colossiens 1 v .15), le premier-né d'entre les morts (Ibid v.18), le premier-né parmi beaucoup de frères (Romains 8 v.29). Cette expression "premier-né" ne désigne pas un ordre de naissance, mais constitue un titre de prééminence.
Lorsqu'il vient sur la terre, il contraste avec tous ; il est plus qu'un grand rabbi, il est la vérité personnifiée ; il est plus qu'un grand prophète, il est Dieu connaissant la fin d'une chose avant son commencement. Il est le Fils de Dieu, Dieu manifesté en chair. Il est unique et ne peut être confondu.
Sur la montagne de la transfiguration, lorsque Moïse et Elie apparurent s’entretenant avec Jésus, Dieu se fit entendre disant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir ; écoutez-le ». Les 3 disciples présents (Pierre, Jacques et Jean), de frayeur, tombèrent le visage contre terre ; et quand ils levèrent les yeux, ils ne virent que Jésus seul. (Matthieu 17 v.8). Même de grands hommes de Dieu tels que Moïse et Elie s’effacent pour ne laisser voir que JÉSUS SEUL.
Et maintenant, alors que Christ est remonté au ciel après avoir accompli, à la croix, l’œuvre de la rédemption, comment peut-on discerner dans ce monde quelque chose de ces supériorités de Christ ? N’est-ce pas par le moyen de ses rachetés ?
Oui, c'est nous, ses rachetés, qui sommes ses porte-bannière, qui proclamons que Jésus, le Fils de Dieu, est ressuscité après avoir subi la mort afin de nous sauver. C'est à nous, par notre conduite, de briller comme des lumières pour accréditer la Parole de vie, et rendre visible celui qui est maintenant dans le ciel. Hélas ! l'opprobre du Christ ne se porte pas aisément et nous nous identifions malheureusement plus volontiers à la foule qu'au "porte-bannière entre dix mille". Ne sommes-nous pas trop souvent en tous points semblables aux incroyants ?
Christ nous a confié son drapeau après sa résurrection : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20 v.21), et notre responsabilité - qui est aussi un grand honneur - c'est de porter la bannière bien haut et bien visible afin que Christ puisse être encore vu, entendu, connu, cru, obéi et aimé.
(Adapté du calendrier “Plaire au Seigneur”)
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JÉSUS SEUL
Il est :
le SEUL CHEMIN qui mène au ciel (Jean 14 v.6)
le SEUL MÉDIATEUR entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2 v.5)
le SEUL NOM par lequel nous pouvons être sauvés (Actes 4 v.12)
le SEUL CONDUCTEUR (Matthieu 23 v.8 et 10)
le SEUL BERGER (Jean 10 v.16)
le SEUL JUGE (Jacques 4 v.12)
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