Avant d’enseigner cette prière, le Seigneur dit : « Et quand vous priez, ne répétez pas de vaines paroles… » (v.7). Il est donc de toute importance que cette prière ne doit pas être une répétition mécanique récitée par cœur. Lors de certaines cérémonies religieuses, nous entendons souvent le « Notre Père » prononcé collectivement à voix haute et on peut se demander si chacun de ceux qui récitent réalise bien la portée des paroles qu’il prononce.
Notre Père
Dieu est-il réellement notre Père ? Il est écrit, dans l'Évangile selon Jean : «A tous ceux qui L’ont reçu, il leur a donné le droit d’être enfant de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom » (Jean 1 v.12). Avez-vous reçu le Seigneur Jésus comme votre Sauveur personnel ? Dans ce cas, vous avez reçu l’Esprit d’adoption par lequel nous crions : Abba, Père! (Romains 8 v.15) . Abba est un mot araméen qui signifie "Père" avec une nuance de tendresse et qui pourrait être traduit par "Papa". Nous ne pouvons connaître cette proximité, cette relation intime avec Dieu que si nous croyons en Jésus, notre sauveur qui a dit : « Je suis le chemin [...] Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 v.6)
qui es aux cieux !
«Le Dieu qui a créé le monde et tout ce qu’il contient, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples faits de main» (Actes 17 v.24). «Il habite la lumière inaccessible, lui qu’aucun homme n’a vu, ni ne peut voir» (1 Timothée 6 v.16)
Quel privilège de pouvoir nous adresser à ce Dieu qui habite la lumière inaccessible comme à notre Père, comme à un "Papa". Notre Père qui est aux cieux nous écoute si toutefois nos prières sont sincères, si elles viennent du cœur et non récitées "par cœur" comme un rituel.
que ton nom soit sanctifié ;
Quel est le nom de Dieu ? Quand Moïse lui posa la question, il dit : « Je suis celui qui suis », celui qui existe par lui-même et qui n’a ni commencement ni fin, l'Éternel. Que ce nom soit sanctifié, ou, en d’autres termes, que ce nom soit honoré. Nous vivons dans un monde qui, à cause du péché, déshonore le nom de Dieu. Nous l’avons nous-mêmes déshonoré avant notre conversion. Demandons-lui qu’Il nous accorde la grâce de l’honorer par une marche fidèle, dans la séparation du mal. Un enfant qui se conduit mal déshonore le nom de sa famille. Que nous qui avons reçu ce droit d’être enfant de Dieu, sachions honorer ce nom par une bonne conduite et un fidèle témoignage. N’est-ce pas la gloire de Dieu qui doit être notre principale préoccupation ? Que son nom soit sanctifié.
«Comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, parce qu’il est écrit : "Soyez saints, car moi je suis saint". Et si vous invoquez comme père celui qui, sans partialité, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre» ( 1 Pierre 1 v.15 à 17)
que ton règne vienne ;
Nous attendons le Seigneur qui, selon sa promesse, va revenir nous chercher pour nous introduire dans son ciel avec tous ses rachetés de tous les temps, et sa Parole dit que nous régnerons aussi avec lui (2 Timothée 2 v.12). D’abord dans le ciel, puis sur la terre, lorsqu’il établira son règne de mille ans.
Demander à notre Père que son règne vienne, c’est demander que le Seigneur Jésus vienne pour nous prendre avec lui dans sa maison, selon sa promesse en Jean 14. Désirons-nous ardemment la venue de Jésus ? Sa Parole se termine par ces mots : « Oui, je viens bientôt ». Puissions-nous répondre avec sincérité et de tout notre cœur : « Amen ; viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22 v.20)
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
N’arrive-t-il pas trop souvent que, dans nos prières, nous présentons nos besoins à Dieu avec un secret désir que ce soit notre propre volonté qui soit satisfaite ? Jésus qui nous donne cet exemple de prière a été l’exemple suprême de l’obéissance au Père et a déclaré à plusieurs reprises qu’il était venu, non pour faire sa volonté, mais la volonté de celui qui l’a envoyé (Jean 6 v.38). Dans le jardin de Gethsémané, alors qu’il était dans l’angoisse du combat, anticipant les douleurs qu’il allait subir, il suppliait son Père disant: «Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! » mais il ajoutait aussitôt : «Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite». La volonté de Dieu était que s’accomplisse l’œuvre par laquelle nos péchés puissent être pardonnés.
« notre Dieu sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 v.4)
« … ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3 v.9)
(A suivre...)
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La suite la semaine prochaine ...