Presque !
« J’ai presque obtenu mon examen : il ne me manquait qu’1 point en telle matière.
– Oui, mais tu as échoué et ne seras pas admis à l’école que tu ambitionnais. »
« J’ai presque eu mon train : je suis arrivé quelques secondes trop tard.
– Oui, mais vous n’avez pas pu monter dans le train; vous avez manqué votre rendez-vous pour l’entretien d’embauche et votre carrière professionnelle est mise en doute. »
« J’ai presque évité le piéton...
– Oui, mais vous l’avez renversé et vous avez un blessé grave sur la conscience. »
« Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien ! » disait le roi Agrippa à l’apôtre Paul qui comparaissait devant lui. (Actes 26 v.28)
Hélas ! Être à peu près convaincu, devenir presque un chrétien, c'est être encore tout à fait perdu.
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu » dit un jour Jésus à un des scribes (un spécialiste et enseignant de la Loi) qui lui demandait : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus répondit : « Le premier, c'est : “Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur. Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force.” Le deuxième est celui-ci : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe lui dit : « Bien, maître, tu as dit selon la vérité que Dieu est unique, et qu'il n'y en a pas d'autre que lui, et que l'aimer de tout son cœur, et de toute son intelligence, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. »
Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » (Marc 12 v.28 à 34)
Il n’était pas loin du royaume de Dieu mais il n’y était pas entré. Pourquoi ? Parce qu’il reconnaissait par son intelligence que l’amour pour Dieu et pour son prochain est le plus important de tout mais il n’allait pas plus loin. Il ne voyait pas en Jésus l’amour personnifié, la grâce et la vérité (Jean 1 v.17)
Il ne pouvait pas entrer dans le royaume de Dieu sans être né de nouveau (Jean 3 v.3 et 5). Or la nouvelle naissance est la réception de la vie divine et éternelle par la foi au Seigneur Jésus. « A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, c'est-à-dire à ceux qui croient en son nom – qui sont nés non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » (Jean 1 v.12-13)
Ce scribe reconnaissait Jésus comme maître qui enseigne et non comme son Sauveur. Avait-il seulement conscience de son besoin d’être sauvé ?
Combien ne sont pas loin du salut parce qu’ils croient en Dieu, connaissent les vérités de l'Évangile mais ne sont pas nés de nouveau, n’ayant pas reçu dans leur cœur Jésus comme leur Sauveur personnel ! D’autres savent et admettent qu’il est mort pour les péchés du monde mais n’admettent pas qu’eux-mêmes sont pécheurs. Ils ne peuvent pas dire avec sincérité : « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 v.20)
Ils ne sont peut-être pas loin du royaume de Dieu. Mais ceux qui sont loin comme ceux qui sont près iront de même vers la perdition s’ils n’entrent pas dans le royaume de Dieu par la nouvelle naissance.
Quand Jésus reviendra pour introduire ses rachetés dans son ciel, beaucoup de ceux qui resteront dehors frapperont à la porte disant : « Seigneur, ouvre-nous ! Nous avons mangé et bu en ta présence (autrement dit : nous étions près du royaume de Dieu) et tu as enseigné dans nos rues ».
Il dira : « Je ne sais pas d'où vous êtes. Retirez-vous de moi, vous tous qui commettez l'injustice. » (Luc 13 v.25 à 27)
* * *