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« Les brebis écoutent sa voix (la voix de Jésus, le bon Berger) ; il appelle ses propres brebis par leur nom, et les mène dehors. Quand il a fait sortir toutes ses brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Mais un étranger, elles ne le suivront pas ; au contraire elles s'enfuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » (Évangile selon Jean ch.10 v.3 à 5)
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En Orient, un voyageur arriva près d’un puits où des bergers abreuvaient leurs moutons. Trois troupeaux appartenant à trois bergers différents se bousculaient pour arriver aux auges de pierres remplies d’eau fraîche. Lorsque tous les animaux eurent étanché leur soif, un des bergers prit son bâton et appela : « Mehn-ah ! », c’est-à-dire : « Suivez-moi ! » Aussitôt, ses brebis se détachèrent des autres et coururent se ranger à sa suite.
Le deuxième berger cria à son tour : « Mehn-ah ! » et son troupeau l’entoura bientôt.
Le voyageur demanda alors au troisième berger si ses brebis le suivraient, lui, l’étranger. Le berger secoua la tête en signe de doute et répondit : « Essayez ! »
Le voyageur endossa le manteau du berger, se coiffa de son turban, prit son bâton et appela : « Mehn-ah !… Mehn-ah ! » Les brebis levèrent la tête, regardèrent l’étranger d’un air surpris, mais pas une seule ne bougea de sa place.
« Ne suivent-elles jamais un autre que vous ? » demanda le promeneur.
« Jamais, répondit le berger. Sauf si une brebis est malade ; dans ce cas, elle pourrait suivre n’importe qui. »
Suivre n’importe qui, n’importe quoi : quel danger ! Gardons-nous de suivre ceux qui promettent le bonheur, la paix ou un idéal de vie, mais qui ne sont que des voix mensongères. Aucune secte, aucune philosophie, aucune science ne peut apporter le vrai bonheur, la vraie paix. Jésus seul peut nous les donner :
« Je vous laisse la paix, a-t-il dit ; je vous donne ma paix, je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne » (Jean 14 v.27)
Ami qui ne connaissez pas encore Jésus comme votre Berger, n’écoutez pas d’autre voix que la sienne. Aujourd’hui encore il se tient à la porte de votre cœur et vous dit :
« Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3 v.20)
Remarquons qu’il ne suffit pas d’entendre sa voix, mais il faut lui ouvrir la porte. Mais comment entendre sa voix ? Il ne s’agit évidemment pas de l’entendre intelligiblement de l’oreille telle que la voix que Jeanne d’Arc aurait entendue, mais il faut entendre spirituellement les appels de sa grâce vous disant : « Venez à moi, vous tous… » (Matthieu 11 v.28)
Entendre la voix du Seigneur et lui ouvrir la porte de votre cœur : c’est alors qu’il y habitera par son Esprit et vous entendrez sa voix d’amour en lisant sa Parole, la Bible, mais aussi par des circonstances qu'il permettra, par l’écoute de prédications ou par des lectures chrétiennes où le croyant saura discerner la voix du divin Berger. Car attention ! Le Seigneur a averti qu’il y aurait des faux bergers, des loups entrant dans la bergerie (Matthieu 7 v.15, Actes 20 v.29, 2 Corinthiens 11 v.13-14). Mais le croyant qui écoute la voix de son Seigneur et donc, la connaît ne suivra pas un étranger.
Un jour, tous entendront sa voix, la voix du Fils de Dieu, mais il sera trop tard pour ceux qui ne l’auront pas écouté auparavant, « car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, pour une résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement. » (Jean 5 v.28-29)
C'est pourquoi, « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur. » (Hébreux 4 v.7)
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