D’en haut vient le secours
Pendant la guerre 1939-1945, une chrétienne reçut de son mari prisonnier une carte sur laquelle une phrase avait été biffée par la censure, pour la rendre illisible. Désirant savoir ce que cachait le trait noir, elle le gomma doucement et longuement. Peu à peu, l’écriture initiale apparut : « Levons les yeux en haut ! C’est de là que nous vient le secours. »
L’autorité militaire pensait qu’il s’agissait des avions de bombardement alliés qui semaient la terreur de ville en ville. Comme elle se trompait ! Notre secours à nous, chrétiens, n’est pas dans les moyens humains, si puissants soient-ils. Il vient de notre Dieu qui nous aime et qui s’est révélé à nous dans la Personne de Jésus Christ. Lui-même a dit : « Je ne te laisserai pas et je ne t'abandonnerai pas ; – de sorte que, pleins de confiance, nous disions : Le Seigneur est mon aide ; je ne craindrai pas : que me fera l'homme ? » (Hébreux 13 v.5-6)
Relisons ce beau psaume, poème que David a composé :
J’élève mes yeux vers les montagnes d’où vient mon secours ?
Mon secours vient d’auprès de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre.
Il ne permettra point que ton pied soit ébranlé ; celui qui te garde ne sommeillera pas.
Voici, celui qui garde Israël ne sommeillera pas, et ne dormira pas.
L’Éternel est celui qui te garde ; l’Éternel est ton ombre, à ta main droite.
Le soleil ne te frappera pas de jour, ni la lune de nuit.
L’Éternel te gardera de tout mal ; il gardera ton âme.
L’Éternel gardera ta sortie et ton entrée, dès maintenant et à toujours. (Psaume 121)
Si Dieu promet son secours à ses rachetés, il le promet de même à ceux et celles qui ont besoin d’être rachetés. Chacun a besoin tout d’abord d’être secouru du bourbier du péché duquel nul ne peut sortir lui-même et qui mène à la perdition éternelle. Son secours ne peut venir que d’en haut.
Des enfants jouant souvent ensemble aimaient faire des expériences. Ils trouvèrent un jour une belle chenille. Jacques, l’aîné d’entre eux qui était le meilleur en expérimentation, demanda à ses camarades d’apporter beaucoup de brindilles sèches. Quand il y en eut suffisamment, il les disposa en cercle et y mit le feu, puis plaça la chenille au milieu. Celle-ci se trouva ainsi enfermée au milieu d’un cercle de flammes. Affolée, elle allait d’un côté, puis de l’autre, cherchant une issue mais il lui était impossible de sortir de cette effroyable situation.
« Regardez ce que je vais faire ! » dit Jacques à ses camarades. Il plaça un de ses doigts devant la chenille qui s’y agrippa aussitôt.
« Voyez-vous, continua Jacques, cette bestiole était en danger et n’avait aucun moyen de secours, ni d’un côté ni de l’autre. Il fallait que le secours lui vienne d’en haut et elle l’a saisi !
Il en est exactement de même pour l’homme perdu : il n’a aucun moyen de secours ici-bas ; aucun homme ne peut le sauver, aucune religion ni aucune de ses œuvres, si bonnes soient-elles. Le seul secours qu’il doit saisir lui vient d’en haut, de Dieu lui-même qui offre sa grâce et le salut à quiconque croit en Jésus venu du ciel sur la terre pour le sauver de la perdition éternelle.
« Jésus Christ… il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a pas non plus sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés. » (Actes 4 v.12)