Regardez à Jésus sur la croix !
Le message de la semaine dernière se termine par l’invitation à regarder à la croix sur laquelle Jésus Christ a souffert et est mort pour vous, et le cantique qui suit exhorte à regarder à la croix :
Regarde à Christ sur la croix élevé ! …
Un seul regard, et sois sauvé !
Regarde et crois !
La vie et le pardon descendent du Calvaire ;
Oh ! Regarde, regarde à la croix !
– Comment ? dira-t-on peut-être, il suffit de regarder à une croix pour être sauvé ?
– Ah, ce n’est pas une croix comme celles que l’on voit dans les cimetières ou dans les églises, ni celles que l’on porte sur soi, accrochée à un collier. Celles-ci ne sont que des représentations matérielles qui ne peuvent rien apporter. La croix que nous vous invitons à regarder, non pas physiquement mais par la foi, est celle qui a été dressée il y a environ 2000 ans à Golgotha, sur laquelle le Fils de Dieu s’étant fait homme a été élevé. Là, dans des souffrances physiques indescriptibles – il y fut suspendu par des clous – il subit les souffrances morales combien plus intenses de la part de son Dieu qui fit peser sur lui le châtiment de nos nombreux péchés. « Celui qui n'a pas connu le péché, Dieu l'a fait péché pour nous » (2 Corinthiens 5 v.21)
Oui, en regardant par la foi, c’est-à-dire en croyant avec une ferme conviction, à la croix où Jésus a souffert et est mort pour vous, vous avez la vie éternelle.
Un récit de l’Ancien Testament illustre très bien cette vérité :
A cause du mécontentement et des murmures contre Dieu de la part des enfants d’Israël qui traversaient le désert pour se rendre en terre promise, Dieu leur envoya des serpents venimeux qui les mordaient mortellement. C’est alors que le peuple se repentit et supplia Dieu, par l’intermédiaire de Moïse, de retirer les serpents. Dieu dit à Moïse : «Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu et le regardera aura la vie sauve. »
Moïse fit donc un serpent d'airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, avait la vie sauve. (Nombres 21 v.5 à 9)
Imaginons que l’Israélite mordu, au lieu de regarder le serpent d’airain comme Dieu l’avait dit, continue de regarder à lui-même, à sa morsure, essayant peut-être de se soigner lui-même, ou fasse appel à quelqu’un d’autre… N’en serait-il pas de même de celui qui regarde à lui-même, ou cherche dans la religion ou auprès d’un prêtre ou un pasteur, plutôt que de regarder à la croix où Jésus fut élevé et où il paya le prix de nos péchés ?
Le Seigneur Jésus, dans son entretien avec Nicodème, explique la portée spirituelle de cet épisode du désert :
« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.14, 15)
Si donc vous reconnaissez votre état de péché et votre besoin d’être sauvé, ne regardez plus à vous-même, ni aux autres, ni dans la religion, mais regardez à Christ qui a tout accompli pour votre salut, subissant à votre place le jugement que méritaient vos péchés.
En contemplant Jésus élevé sur la croix, vous apprendrez à connaître l'amour de Dieu qui vous a tant aimé qu’il a donné son Fils unique afin qu’en croyant en lui, vous ne périssiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 v.16)
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“L’élévation de Jésus Christ présenté sur la croix aux regards de ma foi, me sauve de la perdition éternelle. En le contemplant, j’apprends à connaître l’amour de Dieu pour le monde (donc pour moi personnellement) et la preuve suprême qu’il en a donnée.”
(J.K. – Chaque jour les Ecritures)