II y a quelques années (et peut-être en est-il encore ainsi maintenant), le touriste qui visitait à Nohant, dans le Berry, le château de George Sand (1804-1876) pouvait admirer, dans la luxueuse salle à manger, une longue table toute garnie, étincelante de porcelaine et de verrerie. Intentionnellement le décor de jadis avait été reconstitué ; cette table était prête à recevoir les convives familiers dont les noms se lisaient en face de chaque couvert : George Sand, l'hôtesse, Frédéric Chopin, Emile Zola, Jules Sandeau, Ivan Tourguénieff, et beaucoup d'autres, tous illustres invités.
Mais depuis plus d'un siècle cette table attend..., les sièges sont vides. La mort a fait son oeuvre. En lisant tous ces noms dans ce cadre fastueux, témoin de tant de réjouissances, le coeur du croyant se serre. Ces noms sont-ils aussi inscrits dans le "Livre de vie", dont nous parle l'Apocalypse ? Ce livre contient la liste, écrite par Dieu lui-même, de tous ceux qui, se reconnaissant pécheurs, ont accepté humblement Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel... Ou bien sont-ils dans l’attente du jugement (Hébreux 9 v.27), déjà malheureux (Luc 16 v.23), sans autre perspective qu'une éternité loin de Dieu ? Cette question doit nous faire réfléchir.
Lecteur, votre nom est-il inscrit dans "le Livre de vie" ? Autrement dit : Connaissez-vous personnellement Jésus comme votre Sauveur ?
Livre de l’Apocalypse chapitre 20 v.11 à 15
« Et je vis un grand trône blanc, et celui qui y siégeait : la terre et le ciel s’enfuirent loin de sa face ; et il ne se trouva pas de place pour eux.
Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres.
La mer rendit les morts qui étaient en elle ; la mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et les morts furent jugés chacun selon ses œuvres.
Puis la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu : c’est la seconde mort, l’étang de feu.
Si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. »
La lecture de ce texte biblique qui, rappelons-le, est la Parole de Dieu, ne nous fait-elle pas frissonner ? Si quelqu’un parmi nos lecteurs n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, nous l’invitons chaleureusement et avec instance à venir en toute confiance à Jésus, le Sauveur. C’est alors que sa part sera dans cet endroit heureux décrit dans le chapitre qui suit (ch.21) :
« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre…
Et j’entendis une forte voix qui venait du ciel : Voici, l’habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine… »
Cité d’or, ô ville sainte !
Qui foulera tes parvis ?
Qui, dans ta céleste enceinte,
Prés de Dieu peut être admis ?
Le pécheur, de ses souillures
Dans le sang de Christ lavé,
Franchira tes portes pures :
Il est saint, il est sauvé !
Rempli d’une sainte allégresse,
En tes murs il entrera ;
De Jésus, de sa tendresse,
A jamais il jouira.
Il contemplera la gloire
Du saint Agneau mis à mort ;
Il chantera sa victoire
Dans un éternel transport.
Gloire à Celui qui nous aime !
A lui force et majesté !
A Jésus, gloire suprême
Jusque dans l’éternité !
(Hymnes et Cantiques n°262)