Il m'a dit tout ce que j'ai fait !
Nous plairait-il que quelqu’un nous dise tout ce que nous avons fait ? Pas seulement les bonnes actions, mais aussi les mauvaises, et pas seulement celles qui ont été vues par nos semblables, aussi celles qui leur sont cachées. Autant nos actions que nos pensées ou nos désirs secrets... Nous serions sans doute couverts de honte et craindrions être méprisés par la personne qui nous juge, même si elle ne vaut guère mieux que nous.
La scène se passe en Samarie, région d’Israël située entre la Judée au sud et la Galilée au nord. Il est environ midi, l’heure où le soleil est au plus haut. Jésus, étant fatigué du chemin, s’assied sur le bord d’un puits. Voici une femme samaritaine venant puiser de l’eau. Pourquoi vient-elle en plein midi, en dehors de la ville, à l’heure où on reste habituellement chez soi à l’abri du soleil ? Probablement avait-elle honte de sa conduite et ne voulait rencontrer personne. Mais voilà qu’elle rencontre Celui qui sait tout et connaît même les pensées les plus secrètes, Celui aux yeux duquel « toutes choses sont nues et découvertes » (Hébreux 4 v.13). Jésus engage la conversation avec elle et lui propose, non pas l’eau du puits qui ne désaltère que pour un court moment, mais l’eau de la vie éternelle qui désaltère à tout jamais.
Jésus lui dit : « Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, moi, n'aura plus soif, à jamais ; mais l'eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d'eau jaillissant en vie éternelle. » (Jean 4 v.13-14)
La femme samaritaine demande de cette eau, mais avant de la lui donner, Jésus qui connaît tout de sa vie (comme de la nôtre) doit mettre le doigt sur ce qui n'est pas en règle. Alors la femme reconnaît qu’elle a eu cinq maris et que celui qu’elle a maintenant n’est pas son mari.
Puis, laissant sa cruche, elle retourne à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; n’est-il pas le Christ ? » (Jean 4 v.28-29)
Étonnant, n’est-ce pas ? Tout à l’heure, elle évitait de rencontrer ses semblables à cause de sa mauvaise conduite ; maintenant elle va leur dire qu’elle a trouvé un homme qui lui a révélé tous ses actes. Que s’est-il donc passé entre ces deux moments ? Elle s’est trouvée dans la lumière de Dieu qui l’a éclairée sur son état de péché qu’elle a confessé. Si elle peut maintenant parler de tout ce qu’elle avait fait, c’est parce que, en Jésus, elle a vu la grâce qui lui a tout pardonné. Elle ne pense plus à sa corvée d’eau : elle a laissé sa cruche. Elle n'est plus en soucis de son besoin d’eau car elle a goûté à une eau bien meilleure : l’eau de la vie que Jésus donne gratuitement à tous ceux qui ont soif spirituellement.
Elle s’empresse de retourner à la ville pour témoigner auprès de ses habitants : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait... ». Elle ne prononce pas un long discours mais un simple « Venez voir... » tout comme Philippe à Nathanaël : « Viens et vois ! » (Jean 1 v.46). Ce simple et court témoignage de la femme samaritaine suffit pour déclencher un résultat merveilleux : beaucoup de Samaritains de cette ville croient au Seigneur Jésus et disent à la femme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous-mêmes nous l'avons entendu, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde. » (Jean 4 v.42)
Jésus aurait pu juger et condamner cette femme, comme il aurait pu nous juger et nous condamner. N’est-il pas, lui, irréprochable, étant le seul à avoir vécu sur la terre sans commettre un seul péché ? Mais à cause de son grand amour, il ne veut pas nous condamner, il ne veut pas nous juger, il veut nous sauver.
« Je ne suis pas venu afin de juger le monde, mais afin de sauver le monde » a-t-il dit (Jean 12 v.47)
Venez à lui si vous si vous ne l’avez pas encore fait. Ne lui cachez rien de ce que vous avez fait, il sait tout. Et alors il vous dira ce qu'il a fait pour vous. Il a pris nos péchés à son propre compte, et il en a subi le juste jugement qui devait nous atteindre. Il est mort pour nous et tous ceux qui croient sont sauvés par sa mort. Il vaut bien la peine de le rencontrer aujourd'hui.
Et quand vous le connaîtrez personnellement comme votre Sauveur, ou si vous le connaissez déjà, n’hésitez pas à parler de lui autour de vous, ne serait-ce que par quelques simples mots, avec un témoignage vrai et vivant : « Venez et voyez ce que Jésus a fait pour moi. »
Quand vous saurez combien Jésus vous aime,
Quand vous saurez combien son joug est doux,
Ne gardez pas ce trésor pour vous-même,
Mais proclamez ce qu’il a fait pour vous !
Mon Sauveur vous aime,
Ah ! Cherchez en lui
Votre ami suprême,
Votre sûr appui.
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