Même s’il n'y en avait eu qu’un !
Septembre 1985 : Tremblement de terre à Mexico. Des milliers d’immeubles écroulés, des milliers de morts et de personnes enfouies sous les décombres. Combien y en a-t-il restant vivantes plusieurs jours, ne pouvant s’en sortir elles-mêmes et attendant dans l’angoisse qu’on vienne peut-être les délivrer ?
Des pompiers du Nord de la France se rendent sur place. Des victimes du séisme sont sauvées grâce à eux et quelques jours plus tard, les sauveteurs reviennent en France, épuisés par des dures journées et des nuits de 2 à 6 heures de sommeil, fourbus par les efforts fournis à briser et déplacer des blocs de béton, abattus moralement par ce qu’ils ont vu et vécu.
Pourtant, à la question de savoir si cela valait vraiment la peine d’envoyer des sauveteurs là-bas, une seule réponse : « 41 personnes ont été sauvées par quelques 300 Français envoyés sur place. Il n’y en aurait eu qu’une seule que le bilan aurait été positif. »
C’est vrai, n’est-ce pas, qu’il en valait la peine, même pour une seule personne à sauver. La vie d’un homme, d’une femme ou d’un enfant a tant de prix ! A ceux ou celles qui ne seraient pas tout à fait d’accord sur ce point, je leur pose seulement cette question : Si vous étiez, vous, enfoui(e) sous une tonne de béton, sans pouvoir bouger ni manger ni boire, souffrant vraisemblablement de fractures, n’accepteriez-vous pas que des équipes de sauveteurs se déplacent de loin pour vous délivrer ? Oui, il vaut la peine que des hommes mettent tout en oeuvre pour sauver une seule vie humaine.
A cause de son amour, Jésus, le Fils de Dieu, est venu pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Quittant la gloire du ciel, il est venu ici-bas, s’abaissant volontairement jusqu’à nous. Dans une étable il est né ; sur une croix, dans la honte, il mort, s’offrant lui-même en sacrifice pour le pécheur. Cher lecteur, chère lectrice, réalisez-vous que, même si vous étiez le seul ou la seule sur la terre à être perdu(e) pour avoir désobéi à la Parole de Dieu, Jésus serait venu pour vous chercher et vous sauver ?
L’apôtre Paul qui se disait être le premier des pécheurs a écrit : « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 v.20)
Jésus a dit : « Il y a de la joie au ciel pour UN SEUL pécheur qui se repent » (Luc 15 v.7 & 10)
* * *