Ni oui, ni non !
« Oui, bien sûr, je ne suis pas contre, mais non, je ne veux pas m’engager. »
C’est le raisonnement des personnes qui sont d’accord sur le principe tout en refusant de le mettre en pratique. Quand elles ont à prendre position dans une affaire, une opinion à donner ou une décision à prendre… Elles s’esquivent en ne disant ni oui ni non, restant neutres, pensant ainsi préserver leur indépendance, leur liberté. Pour se justifier, elles invoqueront la prudence, le juste milieu, pour éviter de s'engager et de prendre des risques.
Ce qui peut apparaître comme une attitude de sagesse dans bien des affaires humaines, ou comme une fuite devant ses responsabilités, est au contraire la pire folie en ce qui concerne le salut éternel. Ne pas se décider, c'est justement aller au-devant du plus grand danger : la perdition éternelle.
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » a dit Jésus (Matthieu 12 v.30)
Face à la croix sur laquelle Jésus est mort après avoir expié nos péchés, il n'y a pas de neutralité possible. On croit ou on ne croit pas.
« Celui qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle ;
mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie,
mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3 v.16)
Ni oui ni non, c'est en réalité un non.
Les hésitants :
Il y a aussi ceux qui ne disent ni oui ni non parce qu’ils hésitent. Ils n’osent pas se décider de peur du qu’en dira-t-on. « Que diront ou que penseront mes collègues, eux qui proclament ironiquement que la religion est pour les vieilles femmes ? »
Ce sont des timides. Savez-vous ce que la Bible dit des timides ? Ils sont associés aux incrédules et aux meurtriers... : « Mais quant aux timides (ou lâches), et aux incrédules, et aux meurtriers... leur part sera dans l'étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort. » (Apocalypse 21 v.8)
D’autres hésitent de peur de ne plus pouvoir profiter des plaisirs du monde, ou de ne plus pouvoir monter les échelons du pouvoir...
Combien de temps hésiterez-vous ?
C’est la question que le prophète Elie posa au peuple Israël, peuple religieux, extérieurement attaché à Dieu mais qui servait aussi Baal, un dieu étranger. « Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés ? leur demanda Elie. Si l'Éternel est Dieu, suivez-le ; et si c'est Baal, suivez-le ! » Et le peuple ne lui répondit rien. (ni oui ni non) (1 Rois 18 v.21)
La question se pose aujourd’hui à ceux et celles qui hésitent : Suivez-vous effectivement le Seigneur, ou conduisez-vous votre vie sans Dieu, tout en vous déclarant chrétiens ?
Dieu n'accepte pas de tels compromis, et à chacun de ceux qui hésitent, il dit : « Je voudrais que tu sois ou froid ou bouillant. Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3 v.15-16). Dieu rejettera les indécis, ceux qui sont “tièdes”, qui ne s'opposent pas à lui ouvertement mais ne le reconnaissent pas franchement, ceux qui ne disent ni oui, ni non.
Les froids sont ceux qui tournent le dos volontairement au christianisme, tels que les athées, les rationalistes, etc.
Les bouillants sont ceux qui ont cru à l'Évangile, qui connaissent Jésus comme leur Dieu Sauveur et Seigneur et dont le cœur brûle pour lui. (Luc 24 v.32)
Les tièdes sont ceux qui connaissent les vérités de l'Évangile sans y ajouter foi. Ils professent le christianisme (en fréquentant une église, par exemple) mais n’y adhèrent pas de cœur. A leur égard, le Seigneur prononce une parole sévère et terrible (Je les vomirai de ma bouche) pour montrer combien l’état d’indifférence ou d’indécision lui est insupportable : connaître la vérité sans la recevoir franchement est pire que la froideur, c'est-à-dire le rejet complet de Dieu.
Aujourd’hui encore, Dieu les invite à faire le bon choix : « Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur [...]. J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie afin que tu vives » (Deutéronome 30 v.15 et 19)
Demain (lors du jugement) le Seigneur rejettera ceux qui sont tièdes, mais aujourd’hui, il se tient à la porte du cœur de chacun : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse 3 v.20)
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