Les 2 portes
Devant la porte d’un cabaret, un homme se tient debout, un mètre à la main. Il mesure la porte et, comme se parlant à lui-même, il dit :
« Pas bien grande cette porte : 2 m sur 80 cm ! Pourtant j’avais une jolie maison autrefois... et elle est passée par cette porte ! J’avais de beaux meubles, ils y sont tous passés aussi ! J’avais une bonne santé, je n’étais jamais malade ; maintenant je ne suis plus qu’une loque humaine. Le médecin me l’avait dit : “Mon pauvre ami, votre santé, elle est passée par la porte du cabaret !” Ce qui est encore plus triste, c’est que ma femme, qui m’était si tendrement attachée, a perdu toute affection pour moi. Son amour, le respect de mes enfants, la confiance de mes amis et de mes voisins... tout a passé par cette porte. Ah ! Porte maudite, cause de mon désespoir, je ne veux plus jamais franchir ton seuil ! »
Cher lecteur vous n’êtes peut-être pas esclave de ce terrible maître qu’est l’alcool, mais qui peut dire qu’il n’est esclave de rien si l’on considère le péché sous toutes ses formes ? Permettez-moi de vous parler maintenant d’une autre porte qui s’appelle « la Porte du Salut ». Cette porte qui conduit à la vie éternelle, à la paix du cœur, au vrai bonheur, à la délivrance de toutes nos passions, n’est pas une religion, ni une nouvelle doctrine, ni des rites à accomplir ou un code de moral... Non ! Cette porte est une PERSONNE. Un seul a pu déclarer :
« Moi, JE SUIS LA PORTE. Si quelqu’un entre par MOI, il sera sauvé. » (Jean 10 v.9)
C’est Jésus Christ.
Cette porte est inaccessible à ceux qui sont grands à leurs propres yeux, satisfaits d’eux-mêmes, de leur moralité, de leur religion, de leurs mérites. Mais elle s’ouvre toute grande pour l’homme au cœur humble et brisé, conscient de sa misère et de son indignité, désireux d’être délivré de son esclavage du péché.
C’est la porte de la repentance et de la foi en Celui qui nous l’a ouverte au prix de son sang, par le sacrifice de sa vie pure et sans tache, en rançon pour notre vie coupable et souillée par le péché.
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« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui s'y engagent ; mais étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent. » (Matthieu 7 v.13-14)
La porte large est facile à franchir et donne accès à un chemin spacieux ouvert à toutes les convoitises, offrant tous les plaisirs du monde ; celui ou celle qui la franchit est rassuré, étant en compagnie du grand nombre de ceux qui l’empruntent malgré le poteau indicateur placé à l’entrée : “PERDITION”.
Étroite est la porte s’ouvrant sur le chemin qui mène à la vie, car on ne peut y passer qu’après s’être débarrassé des bagages du moi, de la propre justice, de la religion, etc. et après avoir déposé le fardeau de ses péchés à la croix où Jésus s’en est chargé.
Ami, qui que vous soyez, moral ou immoral, avec ou sans religion, Jésus Christ, ce parfait Sauveur vous appelle aujourd’hui à vous tourner vers Lui pour être sauvé, pour recevoir de Lui une vie nouvelle, une vie impérissable. LUI est la PORTE, le CHEMIN, la VÉRITÉ et la VIE ; personne ne vient au Père si ce n’est par LUI. (Jean 10 v.9 et 14 v.6)