Le singe piégé
Il paraît que capturer un singe dans la forêt tropicale est un exercice assez facile. Il suffit d’évider une noix de coco puis de creuser trois trous dans la coquille : deux pour y passer une corde et un troisième juste assez grand pour qu'un singe puisse y glisser la main déployée. On introduit à l’intérieur un fruit ou quelque chose que les singes apprécient puis l’on fixe la noix de coco à un arbre. Il ne faut pas attendre très longtemps pour qu’un singe, animé par la curiosité, vienne introduire sa main dans la noix et saisir ce qui s’y trouve. Il lui est alors impossible de retirer son poing refermé sur l’objet convoité ! Plutôt que de lâcher prise pour pouvoir s’enfuir, ce pauvre singe s'épuise en gesticulant dans tous les sens, bien sûr sans résultat. Il est piégé, à la merci du braconnier ! Adieu la liberté dans les grands espaces de la forêt. Le malheureux singe capturé risque de se retrouver pour toujours derrière les barreaux d'une cage de zoo ou, pire encore, dans un laboratoire de recherches médicales !
Se laisser piéger par la curiosité est facile pour nous aussi. “Juste une fois pour voir”, se dit-on avant de faire le premier pas qui peut entraîner une addiction dévastatrice : alcool, drogue, jeux d'argent, pratiques occultes, etc.
L’alcool
Pour commencer, quelques petits verres nous tentent. Rien de mal à cela s’ils ne devaient pas être trop fréquents. Passion ? Non ! Petit béguin, simplement. Puis on en prend l’habitude dont on n’arrive pas à se défaire ; cela devient même un besoin... et un jour, c’est la ruine sur tous les plans !
La drogue
Que de jeunes – et de moins jeunes aussi – gémissent et pleurent dans les chaînes cruelles de la drogue ! Au départ, qui l’eut cru ? C’était un jeu bien innocent. Aujourd’hui c’est la passion qui ravage et la marée du désespoir qui agitent les cœurs.
Les jeux
Cet homme est esclave du jeu. Lui aussi avait entrepris bien innocemment de jouer au tiercé : « Que voulez-vous, dit-il, il fallait bien tuer le temps ! » Maintenant, c’est le temps qui le tue ! Jugez-en : chaque jour, il engage de fortes sommes aux jeux d’argent au point qu’il a dû vendre maison, voiture et tout ! Le comble, c’est qu’il joue encore, bien qu’il ait conscience que les vagues de la ruine le submergent peu à peu.
L’occultisme
Combien de personnes jouent avec l’occultisme peut-être même sans s’en rendre compte ! On lit l’horoscope dans le journal, juste pour s’amuser… ou en pensant dans le for intérieur y trouver de l’aide. Puis on va consulter un voyant ou une cartomancienne, seulement par curiosité, peut-être sans trop y croire… mais si, par hasard, les prédictions se réalisent, alors on y croit et on s’y accroche !
Comme un rôdeur dans l’ombre, Satan, le prince des ténèbres qui est derrière ces choses et dirige tout malignement, attend pour bondir. Ce qui commence en amusement ou en curiosité peut être fatal. L’ennemi de Dieu utilise ces formes de jouets apparemment innocents pour faire des captifs. Combien d’êtres humains sont ainsi dans les griffes du diable sans pouvoir s’en défaire !
Qui n’est pas esclave ?
Nous n’en sommes pas là ! dîtes-vous. Il n’empêche que la Bible affirme que « chacun est esclave de ce par quoi il est vaincu » (2 Pierre 2 v.19). Qui peut dire qu’il n’est esclave de rien ? Félix Ledentec, biologiste français, écrivit dans les premières années du 20ème siècle : « L’homme est une marionnette consciente qui a l’illusion de la liberté. »
Le Libérateur
Jésus Christ a eu raison de nos servitudes. Sur la croix du calvaire, Il s’est employé à briser les forces du mal et de la corruption.
« Le Fils de Dieu a été manifesté afin qu’il détruise les œuvres du diable » (1 Jean 3 v.8)
« Il a été manifesté une fois pour l'abolition du péché par son sacrifice » (Hébreux 9 v.26)
Il y a donc maintenant un moyen de délivrance :
« Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » nous dit encore aujourd’hui le Christ (Jean 8 v.36)
Recevez-Le donc par la foi comme votre Sauveur, votre Libérateur. Lui seul peut vous délivrer.
* * *
Esclave du péché, je marchais dans ce monde,
Perdu et malheureux, sans espoir et sans Dieu,
Mais tu m’as vu, Seigneur, dans cette nuit profonde,
Et pour me secourir, tu quittas le saint Lieu.
Tu t'abaissas pour moi jusqu'à la croix infâme,
Où tu subis de Dieu le terrible courroux :
La mort et l'abandon passèrent sur ton âme ;
Du jugement divin tu reçus tous les coups.
Et maintenant, sauvé par ta grâce infinie,
Conduit par ton amour, je marche vers le ciel,
En paix et plein d'espoir, car ton œuvre bénie
M’a frayé cet accès au repos éternel.
Dans une hymne d'amour et de reconnaissance,
Mon âme, ô Sauveur, s'élève jusqu'à toi.
J’attends, Seigneur Jésus, en toute confiance,
Le jour où tu viendras me prendre auprès de toi.
Adaptation des paroles de C-L Favez (19ème siècle)