Prendre Dieu au mot
« Êtes-vous sauvé ? Avez-vous la vie éternelle ?
— Oh ! oui, je l’espère.
— Vous l’espérez, ce qui signifie que vous n’avez pas de certitude.
C’est souvent ce genre de réponse que l’on entend de la part de personnes qui se disent croyantes quand on leur demande si elles sont sauvées, si elles ont la paix avec Dieu ou si elles ont l’assurance d’aller au paradis : « Je l’espère » ou : « Je crois, mais quelquefois j’ai des doutes » ou encore : « Je crois, j’ai la foi, mais est-ce suffisant ? »
Et vous, cher lecteur, chère lectrice, que diriez-vous ? Il est certain que si nous nous appuyons sur nos propres sentiments, nous aurons toujours des doutes. Ce ne sont pas nos sentiments qu’il faut écouter, mais la parole de Dieu qui ne peut pas mentir. Dieu vous dit qu’il vous a tant aimé qu’il a donné son Fils unique afin qu’en croyant en lui vous ayez la vie éternelle (Jean 3 v.16) puis il affirme : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (ibid. v.36). PRENEZ-LE AU MOT ! Dieu n’a pas dit que celui qui croit au Fils "aura" la vie éternelle, ou : "peut espérer l’avoir" ou encore : "à condition que...". Non ! « Celui qui croit au Fils de Dieu A la vie éternelle ». Dès à présent, il est sauvé pour l’éternité.
Vous devez vous confier en sa Parole bien plus qu'en celle d'un prince, d’un roi ou d’un empereur. Et il vous dit, par la plume de l’apôtre Jean :
« Celui qui croit au Fils de Dieu a le témoignage au dedans de lui-même [....] Voici le témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.
Tout cela, je vous l’ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jean 5 v.10 à 13)
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Le prince et le condamné
L'esclave d'un prince oriental avait été condamné à mort. Peu avant l'exécution à laquelle le prince devait assister, on demanda au malheureux s'il avait encore un désir.
La seule chose qu'il demanda fut un verre d'eau. On le lui apporta aussitôt, mais il était si ému que ses mains tremblantes avaient de la peine à tenir le verre.
Le prince lui dit : « Calme-toi, ta vie est en sécurité jusqu'à ce que tu aies achevé de boire cette eau ». L'esclave prit le prince au mot et répandit l'eau par terre : personne ne pouvant la remettre dans le verre, sa vie était sauve.
Si ce condamné a eu raison de prendre le prince au mot, combien plus vous devez prendre Dieu au mot lorsqu'il vous dit que vous avez la vie éternelle si vous croyez en son Fils, Jésus-Christ.
Le soldat de Napoléon
Un soldat ayant, par sa présence d’esprit, sauvé Napoléon 1er d’un danger certain (il releva la bride de son cheval que l’empereur avait laissé tombé par mégarde) s’entendit dire par le souverain : « Merci capitaine »
— Dans quelle unité, Sire ? demanda aussitôt le soldat.
— Dans ma garde » répondit Napoléon.
Laissant ses camarades, le soldat alla donc rejoindre un groupe d’officiers de la garde.
«Il me l’a dit !» déclara-t-il à ceux qui l’interrogeaient.
C’est avec cette simplicité qu’il nous faut saisir les déclarations de Dieu. Croyez-vous au Seigneur Jésus ? L’avez-vous reçu par la foi ? Et bien Il vous a donné le droit d’être “enfant de Dieu”
« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu » (Jean 1 v.12)