« ... Nous allons maintenant l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure. »
Telle est la fin de l’oraison funèbre prononcée par le ministre du culte. Chacun comprend qu’il s’agit du cimetière où le corps du défunt sera placé dans la sépulture qui lui a été préparée. Est-ce vraiment sa dernière demeure ? Le croire serait nier la résurrection. Un jour, le corps placé dans ce qu’on appelle “la dernière demeure” ressuscitera soit pour la vie pour ceux qui, s’étant repenti, auront cru au Seigneur Jésus, soit pour le jugement pour ceux qui n’auront pas cru.
« Car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix (la voix du Fils de Dieu) ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, pour une résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, pour une résurrection de jugement. » (Jean 5 v.28-25)
Avant d’affronter la croix, Jésus dit à ses disciples, – et cette merveilleuse promesse s’adresse à chacun des croyants – : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; s'il en était autrement, je vous l'aurais dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m'en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi. » (Jean 14 v.2 & 3)
Quelle bienheureuse espérance pour les chrétiens ! Être pour toujours avec le Seigneur dans la maison du Père où il leur a préparé une place. Cette demeure ne sera pas provisoire, mais éternelle, permanente. Par la plume de l’apôtre Paul, l’Esprit de Dieu nous encourage par ces mots : « Nous savons que si notre maison terrestre – qui n’est qu’une tente – est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle qui n’est pas faite par la main de l’homme. » (2 Corinthiens 5 v.1)
Dans la maison du Père, il y aura place pour tous, et une place préparée pour chacun. Aujourd’hui, il y a encore de la place et chacun est invité : « Venez, car déjà tout est prêt ! » (Luc 14 v.17). Le prix a été payé à la croix de Golgotha.
Je visitais régulièrement un ancien mineur de fond atteint de la silicose. Lors de ma dernière visite, il me raconta que la semaine précédente, il s’était rendu à la mairie pour réserver sa place au cimetière. Quand tout fut réglé, il dit à l’employé : « Ah, je suis content ! Ma place au cimetière est réservée. Mais ce qui est beaucoup plus important et qui fait ma plus grande joie, c’est que ma place au ciel est prête. Celle-ci, je ne l’ai pas payée car c’est Jésus Christ qui l’a payée pour moi en donnant sa vie sur la croix ! »
Voilà la bienheureuse espérance du chrétien qui exprime sa joie alors qu'il se sait si proche de la mort, parce qu’il sait que sa dernière demeure qui est éternelle est au ciel, dans la maison du Père.
Chère lecteur, chère lectrice, n’oubliez pas que votre place au cimetière n’est pas votre dernière demeure, même s’il s’agit d’une concession à perpétuité.
« Nous n’avons pas ici de cité permanente » (Hébreux 13 v.14)
« Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attentons aussi le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera le corps de notre humiliation en le rendant conforme au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. » (Philippiens 3 v.20-21)
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« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans souillure, inaltérable, conservé dans les cieux pour vous, qui êtes gardés par la puissance de Dieu, par la foi, pour un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps. » (1 Pierre 1 v.3 à 5)
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Je connais un pays par delà le ciel bleu,
Où tous les bienheureux seront auprès de Dieu,
Dans le repos parfait, le séjour ravissant ;
Là, plus de deuil cruel, de douleur, de tourment.
Dans la maison là-haut,
Où je serai bientôt,
Rien ne troublera plus
Le bonheur des élus.
Je connais un palais dans la sainte cité,
Plein de charme ineffable et de félicité,
Où Jésus est entré depuis longtemps déjà,
Et dans ses doux parvis, mon Dieu m’introduira.
Dans la maison là-haut,
Où je serai bientôt,
Rien ne troublera plus
Le bonheur des élus. James Hunter