En qui ou en quoi placez-vous
votre confiance ?
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Sur un lit d'hôpital, un malade parle de son état de santé et décrit les différents traitements qu'on lui administre. Il conclut en disant : “Mais j'ai confiance…” et la suite ne vient pas. Confiance, oui, mais en qui ou en quoi ? Ce malade a-t-il confiance en sa bonne constitution, en l'efficacité des traitements, ou bien en la compétence des médecins, ou encore en sa bonne étoile ?
Et vous, cher lecteur, chère lectrice, où avez-vous placé votre confiance ?
En vous-même ?
Vous apprendrez bientôt qu’en vous n’habite pas le bien et que vous faites souvent ce que vous ne voudriez pas et que vous ne faites pas toujours ce que voudriez faire.
L’apôtre Paul a écrit : « Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, je ne le trouve pas. En effet, le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais... » puis il conclue : « Misérable que je suis ! qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Romains 7 v.18 & 24)
Placez-vous votre confiance dans votre prochain ?
Il vous décevra, car il est de la même nature que la vôtre.
Ou dans les richesses ?
Elles ont des ailes et quand vous croyez les saisir ou les retenir, elles vous échappent. Et puis, même si vous les possédez, pensez-vous pouvoir les emporter pour lors de votre grand voyage dans l’au-delà ? « Car quel profit y aura-t-il pour un homme de gagner le monde entier, et de faire la perte de son âme ? » (Marc 8 v.36)
Ou encore dans les sciences et les techniques ?
Fruits de l’esprit et des mains de l’homme, elles portent la marque de la faiblesse et de l’insuffisance de celui-ci. Car même si le produit fabriqué par l’homme est dit parfaitement fiable, il n’est pas à l’abri d’un petit défaut ou d’une erreur de calcul.
Placez votre confiance en Dieu et vous ne serez jamais confus. Le croyant peut dire, comme David : « Sur Dieu seul mon âme se repose paisiblement ; de lui vient mon salut... Lui seul est mon rocher et mon salut, ma haute retraite ; je ne serai pas ébranlé » (Psaume 62). Non seulement le croyant a la paix de la conscience parce qu’il a reçu le pardon de ses péchés, mais il jouit aussi de la paix dans son cœur, cette paix que seul Jésus donne (Jean 14 v.27). Qui troublera la tranquillité que Dieu donne ?
L’incrédule, lui, en quoi mettra-il sa confiance ? Ayant rejeté Dieu, il ne lui reste rien. Ami qui n’avez pas la paix avec Dieu, nous vous le disons avec beaucoup de peine, mais nous devons vous le dire parce que c’est la vérité : si vous n’avez pas Dieu pour vous, Dieu avec vous, vous n’avez rien.
Dieu est venu il y a environ deux mille ans dans la personne de son Fils, Jésus Christ. Il a payé le prix de notre paix, et aujourd’hui encore, il vient à votre rencontre pour vous offrir sa paix, pour être votre Sauveur, pour devenir votre confiance. Allez-vous Le refuser ? Réfléchissez bien avant de prendre à son égard une attitude qui pourrait être définitive.