Croire en Dieu ou croire Dieu ?
Si vous croyez en Dieu, vous faites bien. Vous n’êtes pas ce que la Bible appelle un « insensé », car seul l’insensé dit en son cœur : « il n’y a pas de Dieu » (Psaume 14 v.1)
Mais le simple fait de croire en Dieu ne vous procure aucun mérite, ni ne vous ouvre aucun crédit auprès de Lui. Beaucoup pensent : « Je crois en Dieu, je ne suis pas un athée, je vis honnêtement… certainement Dieu en tiendra compte.» Si telle est votre pensée, cher lecteur, permettez-moi de vous dire que vous faites une grave erreur.
Il ne suffit pas de croire en l’existence de Dieu. La Bible dit : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons aussi croient, et ils tremblent. » (Jacques 2 v.19). Voilà dans quelle noire catégorie se trouvent ceux qui se contentent de croire en Dieu.
La vraie foi consiste à croire ce que Dieu a dit car Dieu a parlé :
● La nature parle d’un Dieu tout puissant créateur. Mais cela ne suffit pas car il faudrait être insensé pour ne pas l’admettre.
● La conscience parle d’un Dieu saint devant lequel chacun se sent responsable. Et devant la sainteté de Dieu, tout pécheur est condamné à la perdition.
● Mais pour connaître le Dieu Sauveur qui aime sa créature et veut la sauver de la perdition éternelle, il fallait un autre langage : celui du Livre unique et merveilleux qui nous fait entendre sa voix, la Bible appelée aussi la Parole de Dieu.
« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la parole de Dieu. » (Romains 10 v.17)
A qui s’adresse-t-il ?
A chacun et chacune d’entre nous, donc à vous, cher lecteur.
Que vous dit-il ?
Écoutez donc :
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 v.16)
« Qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle. » (Jean 3 v.36)
« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. » (Actes 16 v.31)
On raconte que l'esclave d'un prince oriental avait été condamné à mort. Peu avant l'exécution à laquelle le prince devait assister, on demanda au malheureux s'il avait encore un désir. La seule chose qu'il demanda fut un verre d'eau. On le lui apporta aussitôt, mais il était si ému que ses mains tremblantes avaient de la peine à tenir le verre.
Le prince lui dit : « Calme-toi, ta vie est en sécurité jusqu'à ce que tu aies achevé de boire cette eau. »
L'esclave prit le prince au mot et répandit l'eau par terre ; personne ne pouvant la remettre dans le verre, sa vie était sauve.
Ce n’est pas le fait qu’il croyait en l’existence du prince qui a sauvé ce condamné, mais le fait qu’il crut sa parole. De même, ce n’est pas la croyance en Dieu qui sauve le pécheur, mais la foi en ce qu’il dit.
