La folie de Dieu
Je n’aurais pas osé donner ce titre si cette expression n’était pas employée par la Parole de Dieu elle-même : « La folie de Dieu est plus sage que les hommes… » (1 Corinthiens 1 v.25). Comment peut-on parler de folie quand il s’agit du Dieu tout puissant, de l’Être suprême, créateur du ciel et de la terre et de tout ce qu’ils contiennent ? C’est pourtant ce que beaucoup pensent, certains peut-être inconsciemment.
« Tout ce que tu me dis de la Bible, de Jésus, de la croix, c'est tout simplement de la folie, on ne peut pas y croire ! disait quelqu’un en réponse à son collègue qui lui parlait de l'Évangile.
– Tu as raison, reprit celui-ci ; la Bible dit exactement la même chose. Lis toi-même : “La prédication de la croix est folie pour ceux qui périssent” (1 Corinthiens 1 v.18) »
L’incrédule fronça les sourcils. Ses propres paroles venaient de le classer parmi “ceux qui périssent”.
L’homme naturel, c’est-à-dire non régénéré, peut-il concevoir que le Créateur de l'Univers devienne homme pour descendre sur la terre et être rejeté puis crucifié par sa créature ?
Aux versets de la Bible tels que : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16 v.31) ou : « Celui qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle » (Jean 3 v.36) etc. on entend souvent cette réplique : « Il suffirait de croire pour être sauvé ? C’est trop facile ! (sous-entendu : c’est de la folie !) »
« L’homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu,
car elles sont pour lui une folie;
et il ne peut pas les connaître,
parce qu’elles se discernent spirituellement. »
(1 Corinthiens 2 v.14)
Il y a environ 4400 ans (2400 ans avant J.C.), Dieu, voyant toute la méchanceté du cœur de l’homme et la terre corrompue, pleine de violence, commanda à Noé de construire une arche parce qu’il allait faire venir le déluge. Imaginons la réaction des hommes en voyant Noé à l’œuvre sur la terre sèche : « Il est fou cet homme de construire un si grand bateau alors qu’il n’y a pas d’eau ici, ni mer, ni lac, ni fleuve ! Quelle folie ! »
Noé ne manquait certainement pas d’avertir ses contemporains que le jugement divin allait venir ; il est appelé, dans le Nouveau Testament, le “prédicateur de justice” (2 Pierre 2 v.5). Chaque coup de marteau qu’il donnait rappelait que le jugement approchait et tout le temps de la construction de l’arche, « la patience de Dieu attendait » (1 Pierre 3 v.20). Aux avertissements de Noé, prédicateur de justice, n'ont répondu qu'indifférence et moqueries. Aujourd'hui aussi, nombreux sont les moqueurs annoncés par la Bible : « Sachez avant tout que, dans les derniers jours, des moqueurs viendront avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises… » (2 Pierre 3 v.3 et suivants)
« La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent,
mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. »
(1 Corinthiens 1 v.18)
La puissance de Dieu dans le message de la croix est aussi une folie pour l’incrédule. A la croix, Jésus a été crucifié comme un simple malfaiteur. Peut-on alors parler de puissance ?
Oui ! répond le croyant. Cette puissance qui a été manifestée maintes fois par les miracles qu’il a accomplis dans sa vie a été suprêmement manifestée dans sa mort par sa propre résurrection. Il est sorti du tombeau victorieux de la mort, rendant impuissant celui qui en avait le pouvoir, c’est-à-dire le diable (Hébreux 2 v.14). La mort et la résurrection de Christ sont la base même du christianisme, le fondement du salut éternel de tous ceux qui croient.
« Il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient […]
Nous prêchons Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute, pour les nations folie,
mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés,
aussi bien Juifs que non-Juifs.
Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes,
et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. »
(1 Corinthiens 1 v.21 à 25)
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Pensée tirée de “Sondez les Écritures”:
“Folie et faiblesse aux yeux de l’homme naturel, la croix de Christ dépasse, dans sa réalité et dans ses effets, le raisonnement des hommes les plus sages et les facultés des hommes les plus puissants.”
