Au dieu inconnu
En visitant Athènes, l’apôtre Paul fut attristé et irrité en y voyant de nombreuses divinités représentées par des monuments et des autels dont l’un portait cette inscription : “Au dieu inconnu”. Cette épitaphe n’est-elle pas le triste résultat des efforts de l’homme à la recherche de Dieu ? Ni le grand philosophe Platon, ni la sagesse humaine de Socrate, ni la mythologie grecque n’ont pu révéler le vrai Dieu, le Dieu vivant. Le seul vrai Dieu était inconnu du peuple grec pourtant célèbre par sa culture et considéré comme le plus érudit de cette époque. Cela confirme bien que « le monde, avec sa sagesse, n’a pas connu Dieu » (1 Corinthiens 1 v.21)
Ne pouvant connaître le seul vrai Dieu, les Grecs s’en étaient inventés en fabriquant une multitude de statues et d’objets qu’ils vénéraient, cherchant probablement en eux protection, bonheur ou raisons de vivre.
Dieu ne peut se voir car il est esprit (Jean 4 v.24) donc invisible. « Personne n’a jamais vu Dieu » (Jean 1 v.18). Même Moïse appelé “l’ami de Dieu” (Jacques 2 v.23) n’a pas pu le voir : « Tu ne peux pas voir ma face, lui dit Dieu, car l’homme ne peut pas voir ma face et vivre » (Exode 34 v.20)
Mais s’il ne peut être vu physiquement, sa puissance éternelle et sa divinité se discernent au moyen de l’intelligence par les choses créées.
a parlé dans le Fils » (Hébreux 1 v.1). Lui, Jésus, le Fils du Dieu très-haut, a pris la forme d’un homme pour venir sur la terre et nous Le faire connaître.
« Celui qui m’a vu a vu le Père » dit-il (Jean 14 v.9)
« Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui l’a fait connaître » (Jean 1 v.18)
C’est Lui que Paul annonce aux Athéniens : « Athéniens, je vois qu’à tous égards vous êtes attachés au culte des divinités … J’ai même trouvé un autel avec cette inscription : “Au dieu inconnu” ! Celui que vous honorez sans le connaître, c’est celui que moi je vous annonce. » (Actes 17 v.23) « Il leur annonçait Jésus et la résurrection » (fin du v.18)
Cher lecteur, connaissez-vous Jésus ? Ah ! vous savez qu’il est venu sur la terre, qu’il y a vécu faisant du bien partout où il passait, qu’il est mort sur une croix… mais le connaissez-vous comme votre Sauveur personnel et votre Seigneur ? Si non, comme les Grecs du premier siècle, le vrai Dieu vous est inconnu. Vous l’honorez peut-être en croyant qu’il est le créateur du monde et de tout ce qu’il contient ; vous l’honorez peut-être en assistant aux offices religieux, en chantant des cantiques, en récitant des prières, mais si vous ne connaissez pas Jésus, vous honorez Dieu sans le connaître.
Il est le «Seigneur du ciel et de la terre» qui s'est désormais révélé non seulement dans la création mais aussi dans la rédemption. Il s’est fait connaître à nous dans la personne de son Fils unique venu sur la terre pour accomplir l’œuvre qui sauve à jamais tout pécheur repentant et croyant et lui donner la vie éternelle. « Or la vie éternelle, dit Jésus s’adressant au Père, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17 v.3). Il est le Dieu d’amour et « il prouve son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5 v.8)
Dieu vous aime, cher lecteur : Il vous a tant aimé, qu’il a donné son Fils unique, afin que si vous croyez en lui vous ne périssiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle. (Voir Jean 3 v.16)
Ne voulez-vous pas connaître ce Dieu d'amour en acceptant, par la foi, ce don gratuit qu'il vous offre encore aujourd'hui : la vie éternelle dans le Christ Jésus ?
Connais-tu le Fils de Dieu venu sur la terre
Pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus ?
Il peut te libérer du poids de ta misère.
Le connais-tu ? Le connais-tu ?
Tous les détails de la nature que nous voyons, depuis la plus petite bestiole à la plus majestueuse des montagnes, depuis la plus petite goutte de pluie jusqu’à l’immense océan, tout nous parle d’un Créateur puissant d’une sagesse infinie, mais pour connaître le Dieu Sauveur, le Dieu qui s’intéresse à sa créature et qui l’aime, il fallait qu’il nous parle : « Après avoir autrefois, à bien des reprises et de bien des manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, Dieu