Avez-vous la certitude d’être sauvé(e) ?
La semaine dernière, nous rappelions les deux conditions nécessaires pour le salut de l’âme : La repentance et la foi. Nous avons principalement parlé de la 1ère condition en donnant quelques exemples bibliques de repentance.
Aujourd’hui, nous nous proposons de parler de la 2ème condition indispensable : la foi.
Qu’est-ce que la foi ? Ce n’est pas le simple fait de croire en Dieu, en son existence. « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, dit la Bible, tu fais bien ; les démons aussi le croient, et ils tremblent » (Jacques 2 v.19)
La foi est la pleine conviction, non seulement de l’existence de Dieu, mais de ce qu’il dit par la Bible, « sa Parole ainsi qu’elle l’est véritablement » (1 Thessaloniciens 2 v.13)
Il y a une très grande différence entre croire en Dieu et croire Dieu et la vraie question qu’il faut se poser n’est pas “QUE croyons-nous ?” mais “QUI croyons-nous ?”
« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend par la Parole de Dieu. »
(Romains 10 v.17)
Je ne doute pas que beaucoup de lecteurs de ces lignes se sont repentis, reconnaissant leur culpabilité devant Dieu, et ont la foi, croyant au Seigneur Jésus. Je me permets néanmoins de vous poser cette question qui fait le titre de ce message :
Avez-vous la certitude d’être sauvé ?
C’est le problème de beaucoup de chrétiens de ne pas avoir l’assurance de leur salut. Ils recherchent en vain quelques preuves ou quelques sentiments en eux-mêmes ou quelque sensation au lieu de regarder à Christ et à son œuvre accomplie parfaitement à la croix où il a expié tous nos péchés. Ils sont comme le marin qui s’évertue à immobiliser son bateau battu par les vagues en attachant l’ancre à l’intérieur au lieu de la jeter à l’extérieur afin qu’elle se fixe au fond de la mer ou comme le naufragé qui se demande s’il aura la force d’atteindre le rivage alors que la main sûre du sauveteur expérimenté le tient fermement.
Seule la mort de Jésus Christ apporte la sécurité, et non pas ce que nous ressentons à l’intérieur de nous-mêmes. Ce n’est pas en nos sentiments qu’il faut mettre notre confiance, mais en Jésus Christ et en ce qu’il a fait. Quelqu’un a écrit : « La foi en Christ, même la plus faible, sauve éternellement, alors que la foi en soi, même la plus forte, n'est d'aucune utilité. »
Ce même auteur raconte qu’un jour une jeune fille lui dit : « Oui, je crois en Jésus, mais quand on me demande si je suis sauvée, je n'aime pas dire oui, par crainte de dire peut-être un mensonge »
Son père, qui était boucher, était allé au marché pour acheter des animaux. Alors le visiteur lui dit : « Supposons que tu demandes à ton père combien de moutons il a achetés aujourd'hui, et qu'il te réponde : Dix. Ensuite, quelqu'un te demande combien de moutons ton père a achetés aujourd'hui, et toi tu réponds : Je ne veux pas le dire, par crainte de dire un mensonge. »
Aussitôt, sa mère qui se trouvait là répondit, indignée à juste titre: « Mais cela ferait de ton père un menteur ! »
De la même manière, cette jeune fille faisait de Christ un menteur en disant : Je crois en Lui, mais je n'aime pas dire que je suis sauvée, parce que je pourrais mentir – alors que Jésus Christ a dit : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6 v.47) non pas “aura” la vie éternelle ou “peut espérer l’avoir”… mais il a la vie éternelle : c’est un salut immédiat et définitif.
Jésus a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. » (Jean 14 v.27)
Il s’agit de la paix de la conscience, la paix avec Dieu qui a été faite par le sang de sa croix (Colossiens 1 v.20) et, par conséquent, la paix du cœur qui en découle. Comment est-il possible qu’un chrétien jouisse de la paix du cœur que Jésus donne s’il a des doutes concernant son salut ? Il est vrai que parfois la conscience et le cœur peuvent être troublés comme, par exemple, lorsque j’ai commis un péché – à qui cela n’arrive-t-il pas ? – Ma conscience est troublée et je ne jouis plus de cette paix tout le temps que je n’ai pas confessé au Seigneur mon péché. C’est alors que je retrouve cette paix parce que je sais que, dans sa grâce, Jésus me pardonne en vertu de son œuvre d’amour accomplie à la croix où il a subi le jugement à ma place.
Le même auteur que nous avons cité plus haut compare le cœur du croyant à l’eau paisible d’une marre :
« Par une nuit claire, un homme observe le reflet de la lune dans l'eau paisible d'une mare admirant sa beauté. Soudain, quelqu'un jette une pierre dans l'eau et l'homme s'écrie: La lune est brisée et les morceaux tremblent !
– Lève les yeux et regarde : la lune n'a pas changé ! C'est l'état de la mare qui a changé.
Votre cœur est comme la mare. Si vous ne permettez pas au mal d'entrer dans votre vie, le Saint Esprit révèle les gloires de Christ pour votre réconfort et votre joie. Mais quand le péché s'introduit – comme une pierre jetée dans la mare –, vos expériences heureuses volent en éclat. Vous êtes inquiet et troublé intérieurement. Mais si vous confessez votre péché, la joie de la communion est rétablie.
Lorsque votre cœur est troublé, l'œuvre de Christ a-t-elle changé ? Non ! Donc, votre salut n'a pas changé non plus. » (G. Cutting)
Ami croyant qui n’avez pas la certitude de votre salut, cessez donc de regarder à vous-même et regardez à Jésus Christ qui a tout accompli pour votre délivrance.
En regardant à nous-mêmes, nous sommes toujours déçus. En regardant à Jésus, nous ne le sommes jamais car sa parole et ses promesses sont fermes et immuables :
« Celui qui croit en moi a la vie éternelle »