Êtes-vous sauvé ?
A cette question, la réponse souvent entendue est celle-ci :
« Je n’ai jamais fait de mal à personne, on n’a rien à me reprocher…
— Je ne vous ai pas demandé ce que vous avez fait ou ce que vous n’avez pas fait. Je vous ai demandé si vous êtes sauvé. Je dois conclure que vous ne l’êtes pas, puisque vous vous considérez parfait. On ne peut pas sauver une personne qui n’a pas besoin de l’être, comme un médecin ne peut pas guérir une personne qui n’est pas malade. »
Beaucoup admettent que Jésus est le Sauveur des pécheurs, mais sans avoir conscience de leurs besoins personnels. Ils accomplissent peut-être des devoirs religieux en assistant aux cérémonies, ils rendent service à leurs prochains, leur conduite est honorable, etc. mais ne sont pas sauvés pour cela, parce qu’ils ne viennent pas personnellement à Jésus avec la conviction de leur état de péché pour trouver le salut dont ils ont besoin. Une simple connaissance intellectuelle de Jésus ne sert à rien. Il faut venir à lui avec foi et avec le désir ardent d’être sauvé. Pour cela, il faut être convaincu de péché et reconnaître sa culpabilité devant le Dieu saint.
Une jeune correspondante m’écrivait un jour : « Je travaille au pair dans une famille salutiste et chaque soir je me joins à elle pour la lecture de la Bible. Je suis très intéressée, je crois au Seigneur Jésus, et pourtant, je ne me sens pas sauvée ». La réponse a été : « Avez-vous reconnu votre culpabilité devant Dieu et avez-vous donc éprouvé votre besoin d’être sauvée ? » Quelques jours après, cette jeune fille m’écrivit de nouveau disant : « C’est vrai que je ne réalisais pas mon besoin d’être sauvée. Maintenant je sais que Jésus est mort pour expier mes péchés, et je sais que je suis sauvée ! »
« Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Marc 1 v.15)
Le salut de l’âme dépend de deux conditions indissociables :
1° La repentance : C’est la reconnaissance de sa culpabilité devant Dieu avec un sincère regret du cœur et de l’esprit. La repentance amène le pécheur à porter sur son état de péché et sur ses fautes commises le même jugement que Dieu.
▲ Certaines versions récentes de la Bible traduisent le mot repentance par “changement d’attitude” ou “changement de comportement” ce qui n’est pas la définition complète car on peut changer d’attitude ou de comportement sans qu’il y ait repentance. Un ivrogne peut changer son comportement en décidant de ne plus boire sans qu’il y ait regret ou repentance. Un tueur peut changer son comportement en décidant de ne plus tuer sans qu’il y ait le moindre regret des meurtres qu’il a commis.
2° La foi au Seigneur Jésus : C’est la pleine conviction de ce qu’il est, Dieu le Fils qui s’est fait homme, et de ce qu’il a accompli à la croix, subissant à notre place la juste condamnation que nous méritions à cause de nos péchés, et de sa résurrection.
Quelques exemples de repentance :
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« J'ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre »
Qui a prononcé de telles paroles ? Un homme particulièrement mauvais ? Non, il était « intègre et droit, il craignait Dieu et se détournait du mal » (Job 1 v.1). C'est Job, un des plus anciens croyants de la Bible. Pourquoi donc a-t-il horreur de lui-même ? A-t-il commis une faute grave ? Non, il a simplement considéré Dieu dans sa grandeur et sa toute puissance et sa conscience a été touchée, sa façon de voir a été transformée.
« Mon oreille avait entendu parler de toi, dit-il en s’adressant à Dieu. Maintenant mon œil t’a vu ; c’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre. » (Job 42 v.5-6)
C’est alors que Job, tout intègre et droit qu’il était, a appris à connaître l’état réel de son cœur tout en apprenant à connaître Dieu qui, dans sa grâce, l’a béni en lui donnant le double de ce qu’il avait perdu.
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« Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures… »
En vision, le prophète Ésaïe se trouve soudain placé dans la présence du Dieu très saint. L'effet solennel de cette présence est une conviction de péché qui amène le prophète à prononcer ces paroles de repentance : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, et j’habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées. » (Esaïe 6 v.5)
Aussitôt Dieu exerce sa grâce en purifiant même les lèvres du prophète par le moyen d’une pierre ardente venant de l’autel qui nous parle du sacrifice de Jésus Christ.
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« Retire-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! »
C’est Simon Pierre qui prononça ces paroles en se jetant aux genoux de Jésus se rendant compte qu’il est en présence du Maître de l’univers, celui qui commande aux poissons de la mer. Convaincu de péché, saisi de frayeur, Pierre lui dit : « Retire-toi de moi, Seigneur… » Mais le Seigneur ne se retire pas, bien au contraire, il est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19 v.10)
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« Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Romains 7 v.24)
C’est le cri de quelqu’un qui comprend que le péché habite en lui, et qu’il est dans la totale incapacité de s’en débarrasser ni par lui-même ni par aucun moyen humain.
Ne pouvant rien attendre de lui, il ne peut que se tourner vers le seul moyen de salut : Jésus Christ, « il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a pas non plus sous le ciel d'autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés. » (Actes 4 v.12)
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« Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. »
C’est le fils prodigue de la parabole de Luc 15 qui revient repentant vers son père. Il avait prévu de dire aussi : « Traite-moi comme l’un de tes ouvriers ! » mais son père ne lui laisse pas finir : dès qu’il constate la sincère repentance de son fils, il dit à ses serviteurs : « Apportez dehors la plus belle robe, et l'en revêtez … Mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé. »
De même Dieu revêt le croyant repentant des vêtements du salut et le couvre du manteau de la justice (Esaïe 61 v.10) et « il y a de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour 99 justes (qui se considèrent justes) qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15 v.7)
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« Le Seigneur est patient envers vous,
ne voulant qu'aucun ne périsse,
mais que tous viennent à la repentance. »
(2 Pierre 3 v.9)
Ignores-tu que « la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? »
(Romains 2 v.4)
« Repentez-vous et croyez à l'Évangile ! »
(Marc 1 v.15)
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