Dans le message précédent, la question a été posée : « Y a-t-il un plus grand miracle que celui de ressusciter un mort déjà en décomposition ? »
Une autre question : « Y a-t-il un plus grand miracle que celui de se ressusciter soi-même, de redonner la vie à son propre corps ?
Jésus est ressuscité !
Après avoir subi, à la croix, le châtiment divin de nos péchés, lui qui n’a jamais connu le péché, après être entré dans la mort, il ressuscite le troisième jour et sort du tombeau triomphant de la mort, rendant « impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable » (Hébreux 2 v.14)
Il avait dit, au début de l’Evangile selon Jean : « Détruisez ce temple, et en trois jours, je le relèverai » (Jean 2 v.19). Il parlait du temple de son corps.
Avant sa mort, il dit : « J’ai le pouvoir de laisser ma vie, j’ai le pouvoir de la reprendre. » (Jean 10 v.18)
Sept miracles sont relatés par l’évangile selon Jean mais Jésus en accomplit d’innombrables autres (voir le dernier verset de cet évangile : Jean 21 v.25). Tous sont la preuve et la démonstration de sa divinité : Jésus est Dieu le Fils. Sa propre résurrection en est le témoignage, elle est aussi la base de la foi, le fondement du christianisme. « Si Christ n’a pas été ressuscité, alors notre prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine » dit l’apôtre Paul (1 Corinthiens 15 v.14)
Les quatre évangiles nous relatent la résurrection du Seigneur. Nous en trouvons le récit au chapitre 20 de celui selon Jean. La première personne à qui Jésus ressuscité s’est montré est une femme, Marie de Magdala, à qui il confie une mission de toute importance :
« Va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu. » (v.17)
Avant sa mort, Jésus nous appelle « ses amis » (Jean 15 v.14-15). Une fois ressuscité, il nous appelle « ses frères ». Je ne me permettrai pas d’appeler le Seigneur Jésus « mon frère », car qui suis-je, moi, faible créature, pour prétendre être le frère du tout puissant Créateur et Rédempteur ? Mais Lui, Jésus, « n’a pas honte de nous appeler ses frères » (Hébreux 11 v.2) nous plaçant ainsi dans une relation bénie et intime avec son Père devenu notre Père, avec son Dieu devenu notre Dieu.
« A tous ceux qui l’ont reçu (qui ont reçu le Seigneur Jésus), il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, c’est-à-dire à ceux qui croient en son nom » (Jean 1 v.12)
« …et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ — si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. » (Romains 8 v.17)
Réalisons-nous le très haut niveau auquel la résurrection du Seigneur place ses rachetés, alors qu'ils étaient autrefois morts dans leurs fautes et leurs péchés ? Quelle grâce et quelle gloire !
« Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; […] Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. » (1 Jean 3 v.1-2)
Vainqueur de Satan et du monde,
Le Fils de Dieu sort du tombeau :
Aux horreurs d’une nuit profonde,
Succède le jour le plus beau.
Plus de terreur, plus de détresse !
O chrétiens, peuple racheté,
Avec une sainte allégresse,
Chantons Jésus ressuscité !
Il vient le jour, joie indicible !
Où nos corps se relèveront ;
Maintenant semés corruptibles,
En gloire ils ressusciteront.
Oui, nos corps faibles, misérables,
Soudain devenus radieux,
Par Toi seront rendus semblables,
Jésus, à ton corps glorieux.
(Choix d’hymnes et cantiques n° 124)