C'est avec une vive émotion que nous avons appris, la semaine dernière (le 25 avril), le terrible tremblement de terre au Népal qui a fait plus de 6000 morts, des dizaines de milliers de blessés et un nombre incalculable de gens sans abri. Partout dans le monde, des familles s'inquiètent de ne pas avoir de nouvelles de proches qui séjournaient dans la région.
Mais pourquoi donc Dieu a-t-il fait trembler la terre au Népal ? Et pourquoi au Népal plutôt qu’ailleurs ? Les Népalais sont-ils plus coupables que les habitants des autres pays ? Absolument pas ! Alors, pourquoi, pourquoi ? Ces hommes, ces femmes, ces enfants dont les corps ont été écrasés par les décombres, ont-ils faits quelque chose de plus grave que le criminel qui reste en liberté parce qu’il ne s’est pas fait prendre ? Jésus a dit, en parlant d'un fait divers de son époque : « …ces dix-huit sur qui tomba la tour à Siloé et qu’elle tua, croyez-vous qu’ils étaient plus coupables que tous habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement. » (Luc 13.1 à 5)
Ah ! Que de « pourquoi ? » l’on se pose sur cette terre. Pourquoi Dieu qui est le maître de l'univers, parce qu'il en est le créateur, permet-il de tels séismes qui causent tant de dégâts et de victimes ? Les guerres, le terrorisme, les attentats qui font périr tant d’êtres humains sont les conséquences directes de la méchanceté de l’homme, mais quelle est la cause des catastrophes naturelles ? Quel est le but de Dieu qui les permet ? On comprendrait encore qu’il punisse ceux qui l’outragent, qu’il frappe les gens malhonnêtes, immoraux ou malfaisants. Mais au moins, qu’il épargne les innocents et les êtres sans défense… !
Et l’on entend ou l’on devine les murmures et les accusations secrètes ou ouvertes : « Dieu est injuste ! ». Si telle était la pensée de l’un de nos lecteurs, Dieu lui répond, d’abord en lui posant une question : « Mais toi, créature humaine, qui es-tu donc pour contester contre Dieu ? » (Romains 9 v.20). Puis il lui dit : « Comme les cieux sont bien plus hauts que la terre, mes voies sont bien au-dessus de vos voies, et mes pensées bien au-dessus de vos pensées » (Esaïe 55 v.9)
Dieu est souverain, sage et il sait parfaitement ce qu’il fait. En ce moment même, il veut parler aux hommes, toucher leur cœur, leur faire prendre conscience de la fragilité de la vie, les amener à se poser les questions essentielles : « Si c’était moi ? Si mon corps était sans vie sous les décombres, où serait mon âme ? ». La suprême catastrophe, ce n’est pas la mort, mais ce qui la suit : le jugement. Un petit enfant qui meurt échappe peut-être, de ce fait, à bien des souffrances sur la terre, et surtout à la perdition éternelle qui serait sa part, plus tard, s’il n’acceptait pas Jésus comme son Sauveur. Mais celui ou celle ayant l'âge de comprendre, n'étant plus un petit enfant, est responsable d'accepter ou de refuser la grâce de Dieu offerte par Jésus Christ.
Non, Dieu n’est pas injuste ! Il rappelle à sa créature coupable d’avoir rejeté son Fils en Le crucifiant qu’il l’aime. « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 v.16)
Permettez-moi de vous rappeler cette parole solennelle du Seigneur Jésus au sujet des 18 tués par la chute de la tour de Siloé : « … croyez-vous qu’ils étaient plus coupables que tous habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement. »
En transcrivant ces paroles dans le contexte d’aujourd’hui, nous dirions : croyez-vous que les Népalais sont plus coupables que tous habitants de la terre ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous pareillement.
Mais Dieu ne veut pas que vous périssiez, bien au contraire, il « veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Timothée 2 v.4) et pour cela « il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ».
Ami qui, peut-être, accusez Dieu d’injustice, ne voulez-vous pas plutôt faire partie de ces « quiconque croit en lui » afin que vous ne périssiez pas, mais que vous ayez la vie éternelle ?
Le croyant qui s’est repenti de ses fautes et de ses péchés et qui a mis sa confiance en Jésus, pourrait mourir sous les décombres provoqués par un séisme : son âme est en sécurité car il a la vie éternelle et il peut dire, comme l’apôtre Paul :
« Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges… ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 8 v.38-39)
Ou comme David : « Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal, car Tu es avec moi » (Psaume 23 v.4)
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