Un médecin croyant fut appelé en consultation auprès d'une de ses vieilles connaissances. Il diagnostiqua une bronchite, et dit négligemment :
- Je vais y réfléchir, et vous ferai parvenir une ordonnance. Vous verrez vous-même la suite à y donner.
- Ne tardez pas Docteur, je vous en prie, car bien certainement je prendrai les remèdes tout de suite.
- Oh ! vous pouvez attendre un mois, si vous voulez. Beaucoup de gens sont plus malades que vous, vous savez.
- Un mois ! A quoi pensez-vous ? Je puis être mort avant !
- Eh bien ! vous avez peut-être raison. Disons que vous gardez le remède là, à votre portée, dans la maison et que vous le prenez si réellement cela va très mal.
- Vous pensez bien, Docteur, que je veux me soigner tout de suite, mais je comprends que vous avez quelque idée en tête, car vous n'avez pas l'habitude de railler ainsi vos patients.
- En effet, je pense à une chose extrêmement sérieuse, et je crains que ce ne soit vous, cher ami, qui fassiez preuve d'une bien singulière légèreté au sujet du remède que Dieu offre à votre âme malade. Depuis combien d'années a-t-il été question de l'Evangile dans nos conversations ? Vous n'êtes pas contre, vous acquiescez, vous acceptez que Jésus, le Fils de Dieu, est venu sur la terre, qu'il est mort et qu'il est ressuscité. Mais quant à lui donner votre coeur, à l'accepter comme votre Sauveur personnel parce que vous en avez besoin, pour cela, ce n'est jamais le moment...
C'est Dieu qui accorde un temps favorable. C'est lui qui y met fin subitement. Aucune minute ne vous appartient. Tout à coup, il pourrait être trop tard ! Il peut mettre fin subitement à votre vie sur la terre. Il peut aussi la prolonger. C'est lui, et lui seul qui a ce pouvoir.
Quand vous êtes malade vous prenez les remèdes tout de suite, vous n'attendez pas... C'est aussi maintenant que vous devez, vous reconnaissant pécheur perdu, accepter par la foi le Sauveur que Dieu vous a donné : son Fils unique Jésus-Christ. Venez à lui, cher ami, dés aujourd'hui.
« Voici, c’est maintenant le temps favorable ;
voici, c’est maintenant le jour du salut »
(2 Corinthiens 6 v.2)
« Demain peut-être,
Je te croirai,
Et pour mon maître
Je te prendrai. »
Ainsi, quand Dieu l'invite,
L'âme répond : « Attends ! »
Ah ! mon ami, viens vite ;
Viens, il est temps !
Demain, peut-être,
Plus de pardon !
Quoi ? méconnaître
Un pareil don !
Dieu t'offre, dans sa grâce,
Le bonheur des élus ;
Avant que l'heure passe,
Viens à Jésus !
Demain, peut-être,
Du châtiment
Tu vas connaître
L'affreux tourment.
Jésus t'appelle, Il t'aime,
Il est le seul Chemin ;
Viens, c'est l'instant suprême !
Pourquoi demain ?
Ruben Saillens