« Crucifie ! Crucifie-le !
- Mais quel mal celui-ci (Jésus) a-t-il fait ? demande Pilate, le gouverneur romain. Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort.
- Crucifie ! Crucifie-le ! crie encore plus fort la foule.
C’était la veille de la fête de Pâque et, à cette occasion, le gouverneur avait l’habitude de libérer un prisonnier à la foule, celui qu’elle voulait. Or, il y avait un prisonnier fameux, Barabbas qui avait été jeté en prison la veille à cause d’une émeute et pour meurtre.
- Lequel voulez-vous que je relâche ? demande Pilate à la foule. Barabbas ou Jésus qui est appelé Christ ?
- Fais mourir celui-ci et relâche-nous Barabbas !
- Mais quel mal celui-ci a-t-il fait ?
Mais la foule crie encore plus fort, poussée par les chefs religieux :
- Crucifie-le !
Alors Pilate, voulant contenter la foule, leur relâcha Barabbas ; puis, ayant fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié.
Les Juifs furent placés devant un choix entre deux hommes : Jésus, le Fils de Dieu, et Barabbas dont le nom signifie : « fils de son père » et représente ainsi la race humaine.
Jésus avait été l’homme parfait, venu du ciel pour révéler l’amour de Dieu. Toutes ses paroles, tous ses actes ont témoigné de son origine divine. Il avait passé au milieu de l’humanité en prodiguant à tous bienfait sur bienfait. Il avait guéri toutes sortes de maladies et, tout en répondant aux besoins du corps de ses interlocuteurs, il s’était occupé du besoin de leur âme, chassant les démons de ceux qui en étaient possédés, touchant les consciences, parlant aux cœurs, enseignant le chemin de la vie. Tout ce qu’il avait accompli envers les hommes avait exprimé l’amour divin et son ardent désir qu’ils acceptent la vie éternelle.
De Barabbas, nous ne savons pas grand chose, sinon qu’il avait manifesté l’attitude courante de l’homme en général : révolte, violence et meurtre.
En face de ces deux hommes, les Juifs, placés devant leur responsabilité, choisissent d’épargner celui qui les représente, celui qu’ils considèrent comme l’un des leurs. Ils exigent la libération de Barabbas et la crucifixion de Jésus.
Et vous, cher ami lecteur, vous êtes aussi placé devant votre responsabilité. Quel choix faites-vous ?
Jésus, le Fils de Dieu, la source de la vie,
ou Barabbas, représentant la race humaine digne de mort ?
« Regarde, vous dit Dieu, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur […] j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives. » (Deutéronome 30 v.15 et 19)
« Choisis la vie, afin que tu vives. »
Jésus a dit : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (Jean 11 v.26)
« Qui croit au Fils [de Dieu] a la vie éternelle » (Jean 3 v.36)