Dieu serait-il injuste ?
« Dieu tiendra compte du bien qu’un homme aura fait dans sa vie. Il serait injuste de condamner une personne non-croyante ayant passé sa vie à faire du bien aux autres. » Telle est une réflexion que l’on entend souvent.
Beaucoup pensent que Dieu étant amour, aimant donc tous les hommes, il fera indulgence à tous et recevra tout le monde dans son ciel (le paradis). La Bible déclare en effet que DIEU EST AMOUR (1 Jean 4 v. 8 et 16), l’amour n’étant pas seulement un de ses caractères ou de ses sentiments, mais l’essence même de son être. Nous, humains, sommes enclins à aimer ce qui est aimable, mais Dieu, parce qu’il est amour, aime les êtres détestables que nous étions par nature à cause du péché.
Or, n’oublions pas un autre caractère de Dieu qui est tout aussi important : Dieu est saint. A cause de sa sainteté, il ne peut admettre le mal et aucun péché, si petit soit-il, ne peut entrer dans son ciel. "Tu as les yeux trop purs pour voir le mal" disait Habakuk (ch.1 v.13)
Ah ! si Dieu se présentait à nous dans sa sainteté, sans manifester son amour, que deviendrions-nous?
Manoah (le père de Samson) disait : "Nous mourrons certainement, car nous avons vu Dieu !" (Juges 13.22). Dieu l'avait déclaré à Moïse : "Tu ne peux pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre" (Exode 33 v.20)
Avons-nous bien conscience de ce que nous sommes ? Pécheurs par nature que nous avons héritée de nos parents et pécheurs parce que nul ne peut dire qu'il n'a jamais péché. La loi a été donnée à l'homme pour lui prouver qu'il est incapable de la respecter, et la Bible dit: "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Romains 3 v.23) "Non, il n'y a sur la terre aucun homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais" (Ecclésiaste 7 v.20)
Voilà ce que nous sommes. Comment donc pouvons-nous subsister devant le Dieu trois fois saint ?
"Le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6 v.23). Voilà ce que je mérite, ce que nous méritons tous : la mort.
Ah ! si l'Évangile s'arrêtait là, ce serait la désolation la plus totale ! Mais la bonne nouvelle (c'est la signification de mot "Évangile") est que DIEU EST AMOUR, et "il a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle" (Jean 3 v.16)
Le contraste entre la sainteté divine et le misérable état de l’homme met en évidence la grandeur de la miséricorde de Dieu qui a arrachés les croyants de cette affreuse condition pour les placer dans une position si élevée que celle "d'héritiers de Dieu, cohéritiers avec Christ" (Romains 8 v.17)
"De la poussière il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre, pour les faire asseoir avec les nobles : et il leur donne en héritage un trône de gloire" (Prière d’Anne : 1 Samuel 2 v.8)
Revenons à la question qui fait le titre de ce message :
"Qui sera sauvé et qui sera perdu ?"
L'Évangile est aussi clair à ce sujet : "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui ne croit pas (ou: refuse de croire) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui" (Jean 3 v.36). La colère du DIEU SAINT qui ne peut admettre le péché, du DIEU JUSTE qui se doit de le punir.
Cette parole stipule bien que les non-croyants ne peuvent pas être sauvés. Même s'ils ont accompli toute leur vie de nombreuses bonnes œuvres, car: "Dieu nous sauva, non pas sur la base d'œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde" (Tite 3 v.5).
"Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie." (Ephésiens ch.2 v.8 et 9)
"L'homme n'est pas justifié sur la base des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ" (Galates 2 v.16)
Des œuvres que nous pourrions faire, aussi bonnes, aussi grandes, aussi nombreuses soient-elles, aucune ne pourrait rien ôter au fait que nous sommes pécheurs. Seule, l'Œuvre de Christ sauve à jamais le croyant. Il l'a accomplie parfaitement à la croix, il n'y a rien à ajouter.