Il y a des parents qui ont eu le chagrin de perdre un petit enfant. Pour beaucoup, le moment de la séparation n’a laissé qu’un souvenir sans consolation parce qu’ils ignorent que leur cher petit qu’ils ont perdu pour la terre jouissent cependant d’un bonheur que l’amour d’un père ou d’une mère n’aurait pu leur donner ici-bas. En effet, la part certaine de ces multitudes de petits êtres que Dieu retire ainsi chaque jour dans le monde entier est le paradis où leur esprit est immédiatement transporté, tandis que le corps retourne à la poussière. Ils entendent, dans ce paradis, des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer (2 Corinthiens 12 v.4) et attendent le glorieux matin de la résurrection, quand le Fils de Dieu, mort et ressuscité, fera sortir des tombes tous ceux qui sont sauvés par son œuvre accomplie à la croix.
Cependant, il ne faut pas penser que ces chers petits sont au ciel parce qu’ils sont sans péché. Ils ne sont bien sûr pas coupables d’être venus au monde, mais ils ont une nature pécheresse héritée de leurs parents, et par suite, n’ont aucun droit au salut. Mais Dieu, dans son amour et dans sa grâce, a trouvé une ressource. Ils sont tous au bénéfice de l’œuvre accomplie à la croix par notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ. Le Seigneur lui-même déclare au sujet des petits enfants, en parlant de lui : « Le fils de l’homme (Jésus) est venu pour sauver ce qui était perdu » (Matthieu 18 v.11)
Ceci concerne tous les petits enfants qui quittent la terre avant l’âge de responsabilité, c’est-à-dire avant d’avoir pu comprendre ce que nous avons à comprendre, nous qui avons atteint et dépassé cet âge, savoir que pour être sauvés, deux choses sont absolument nécessaires : La repentance envers Dieu et la foi en Jésus Christ, en son œuvre expiatoire accomplie à la croix du calvaire.
Les petits enfants sont sauvés par la mort du Sauveur sans qu’aucune condition ne leur soit imposée. Mais n’oublions pas que si le Seigneur a dit au sujet des petits enfants :
«Le fils de l’homme est venu pour SAUVER ce qui était perdu »,
il a dit, en parlant des adultes :
« Le fils de l’homme est venu CHERCHER et SAUVER ce qui était perdu » (Luc 19 v.10)
Ce mot « CHERCHER » indique le travail de conscience que le Seigneur doit accomplir dans un âme pour l’amener à la conviction de son état de péché et à réaliser son besoin d’être sauvée.
Cher ami, êtes-vous sauvé ? Croyez-vous au Seigneur Jésus mort pour vos péchés ? S’il en est ainsi, vous qui avez peut-être perdu un petit enfant, sachez que vous le reverrez au ciel.
David, roi d’Israël, a perdu deux de ses fils.
L’un était adulte et mourut au cours de sa révolte contre son père. Quand David apprit sa mort, son cœur fut brisé et il pleurait en répétant : « Mon fils Absalom ! Mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils ! » (2 Samuel 18 v.33) parce qu’il savait que celui-ci mourut sans repentance.
L’autre enfant que le roi David perdit était un bébé. Il eut une réaction tout à fait différente. Au contraire, il cessa de jeûner et dit : « Pourquoi jeûnerais-je ? Puis-je le faire revenir ? J’irai vers lui, mais il ne reviendra pas vers moi. » (2 Samuel 12 v.23). David savait que son enfant est là où il le retrouvera, dans l’au-delà.
Pourquoi Dieu permet-il… ?
On entend quelquefois poser la question : « Si Dieu est bon comme on le dit, pourquoi permet-il que tant de petits enfants, êtres innocents, meurent chaque jour. Ils meurent de faim dans les pays sous-développés, ou à cause de catastrophes naturelles telles que tremblements de terre... »
Si on réalisait le bonheur ineffable de ces enfants qui sont maintenant dans le paradis, on ne poserait pas cette question. De plus, chaque petit enfant retiré du monde des vivants échappe peut-être, de ce fait, à bien des souffrances sur cette terre et surtout à la perdition éternelle qui serait sa part si, plus tard, il n’acceptait pas Jésus comme son Sauveur.
Nous devons, bien sur, souffrir avec les parents séparés d’un petit être qui leur est cher, mais qu’ils soient consolés en sachant que leur cher petit enfant est dans le bonheur éternel.
Jésus dit :
Au sujet des petits enfants :
« Car le Fils de l'homme est venu pour SAUVER ce qui était perdu … Ainsi, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'un seul de ces petits périsse. » (Matthieu 18 v.11 et 14)
Au sujet de Zachée (un adulte) :
« Aujourd'hui le salut est venu pour cette maison, vu que lui aussi est fils d'Abraham ; car le Fils de l'homme est venu CHERCHER et SAUVER ce qui était perdu. » (Luc 19 v.9-10)
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