La semaine dernière, nous avons parlé de la prière en précisant qu’elle devait être prioritaire et non pas utilisée comme un “dernier recours”. Voici quelques anecdotes montrant que nous devons prier en tout lieu, en tout temps et en toute occasion :
L'œuf de chaque jour
Lors des persécutions religieuses, un chrétien se réfugia dans un grenier et se cacha derrière un grand tas de branches. Les soldats fouillèrent toute la maison sans le trouver... mais, ensuite, s'installèrent au rez-de-chaussée. Au bout d'un certain temps, la faim se fit sentir, et notre "prisonnier" qui ne pouvait sortir sans être repéré, usa de la seule ressource dont il disposait : la prière. Dieu l'entendit, et chaque jour, une poule entrant par la fenêtre, vint pondre un oeuf prés de lui. Fait remarquable, cette poule ne caqueta jamais après la ponte, ce qui aurait inévitablement donné l'éveil. Les soldats partirent, et ce fut la délivrance.
Ce petit miracle - car n'en est-ce pas un ? - n'est-il pas une touchante manifestation de la bonté de Dieu, qui répond aux prières ? Fréquemment, Dieu se glorifie dans ce que nous appelons "de petites choses", mais notre appréciation aurait bien souvent besoin d'être modifiée.
Il nous arrive à tous d'avoir besoin de délivrance, de secours, et cela dans des occasions variées, nous avons besoin d'être aidés, c'est pourquoi nous sommes invités « à nous approcher avec confiance du trône de la grâce, pour avoir du secours au moment opportun » (Hébreux 4 v.16)
Pour s'approcher de ce Dieu merveilleux, il existe un sûr chemin : le Seigneur Jésus. La Bible nous dit de lui qu'il est le chemin, la vérité et la vie et que personne ne peut venir au Père si ce n'est par lui. (Jean 14.6).
La toile d’araignée
Vers l’an 250, au temps où l’empereur romain Dèce persécutait les chrétiens, Félix de Nola fuyait des soldats qui, manifestement, avaient résolu de le faire mourir. Tout en courant, Félix criait à Dieu, implorant son secours.
Il trouva refuge dans la cave d’un bâtiment en ruine. A peine entré, il put admirer le travail d'une araignée tissant sa toile à travers la seule ouverture par laquelle la cave était accessible. Puis il entendit les pas de ses poursuivants qui le cherchaient et l’un d’entre eux, s’arrêtant à l’entrée de la cave, s’écria : « Ici, ce n’est pas la peine de chercher ! Personne n’aurait pu enter la-dedans sans déchirer la toile d’araignée ! Allez, on s’en va ! »
Les agresseurs continuèrent leur route et Félix échappa à leurs griffes. Le Seigneur avait protégé son serviteur en utilisant une simple bestiole.
«Du sein de la détresse, j’ai invoqué l’Eternel ;
l’Eternel m’a répondu, il m’a délivré.
L’Eternel est pour moi, je ne crains rien :
que peuvent me faire les hommes ? »
(Psaume 118 v.5-6)
En retard à l'école
En visite dans une famille, l'évangéliste E. Dapozzo assiste un matin à ce petit drame. Alors que Martin se prépare pour l'école, il déchire la couture de son pantalon. C'est le seul pantalon présentable dont il dispose… Il ne peut partir comme ça ! Contraint d'attendre que sa mère raccommode le vêtement, Martin se tourmente à l'idée d'arriver en retard. Il se tourne alors vers l'évangéliste et implore : « Vous ne pourriez pas prier pour que je ne sois pas en retard ? »
Le cours commence à huit heures. Or il est presque huit heures ! Martin devrait déjà être à l'école. Prier maintenant pour ne pas être en retard, n'est-ce pas demander l'impossible ?
Pourtant Dapozzo présente à Dieu tout simplement la requête de Martin. Lorsque l'enfant est enfin prêt, il est huit heures et quart. Le temps d'arriver à l'école, il s'écoulera encore quelques minutes…
À midi, Martin est radieux. Il raconte : « Ce matin, la maîtresse avait oublié ses clés. L'école n'a commencé qu'à huit heures et demie. »
Quelle belle réponse à cette simple prière, pour un cas désespéré ! Aurions-nous osé prier si simplement ?
Bien sûr, il faut le faire avec une conscience libre et un cœur droit. Mais le Dieu qui, autrefois, avait fait reculer l'ombre sur le cadran solaire en réponse à la prière du roi Ézéchias (2 Rois 20. 5-11), a tous les moyens dans sa main. Et il se plaît à répondre à la foi.
Que l'expérience de Martin nous encourage à présenter nos requêtes à Dieu en toute situation !
(Calendrier LA BONNE SEMENCE)
Lâcher prise
Jules vient d'apprendre à lacer ses chaussures. Ce matin, les nœuds de la veille résistent à ses petits doigts maladroits. « Va demander à maman », conseille sa sœur. Jules va trouver sa mère, lui présente la chaussure et le lacet emmêlé. Mais il tient la chaussure et ne veut pas la lâcher, malgré les demandes insistantes de sa mère. Il tire même dessus, ce qui ne fait que resserrer les nœuds. Au bout d'un moment, il s'impatiente, reprend la chaussure et dit à sa mère : « Laisse, je vais me débrouiller ». À sa sœur étonnée, il affirme : « J'ai demandé à maman, mais elle n'a pas réussi ». Sa conclusion est vraie, mais à qui la faute ? Jules ne peut s'en prendre qu'à lui-même si les nœuds sont toujours là, encore plus serrés !
L'attitude de cet enfant n’est-elle pas parfois la nôtre. Nous prions Dieu au sujet d'une difficulté, mais nous tenons à garder les choses en main. De cette façon, nous ne faisons qu'embrouiller la situation, et nous empêchons Dieu de la dénouer. Pis encore, nous l'aggravons, de sorte que nous ne pouvons attendre de Dieu un secours efficace. Et nous essayons de nous persuader que nous avons prié avec foi et droiture.
Apportons à Dieu nos difficultés, mais ensuite, laissons-le agir ; soyons patients, et comptons sur son aide efficace. Que nous dit sa Parole ? « Déchargez-vous sur lui de tout votre souci, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5 v.7) « de tout votre souci », pas seulement d'une partie !
(Adapté du calendrier LA BONNE SEMENCE)
Le parapluie
Il n’avait pas plu dans cette région depuis des mois. La terre était sèche et la végétation pauvre. Les agriculteurs étaient très inquiets pour leur récolte. Ils décidèrent une réunion exceptionnelle pour demander à Dieu qu’il envoie de la pluie. Le jour prévu, en fin d’après-midi, alors qu’il faisait encore chaud, le soleil brillant dans un ciel bleu sans nuage, on vit les paysans de tous les villages environnants se diriger vers l'église. Parmi eux se trouvait une petite fille portant un parapluie.
« Et bien ma fille, lui dirent quelques-uns avec un sourire parfois amusé, parfois ironique, que fais-tu avec ce parapluie alors qu’il fait si beau. Regarde, il n’y a pas un nuage dans le ciel !
– Mais nous allons bien à l’église, répondit-elle, pour demander à Dieu la pluie, n’est-ce pas ? Dieu ne répondrait-il pas ? »
La réunion de prières à peine terminée, on entendit la chute de grosse gouttes sur le toit. Puis la pluie s’intensifia et dura longtemps de sorte que la petite fille au parapluie fut la seule à rentrer chez elle sans être trempée.
Combien de fois nous demandons quelque chose à Dieu en doutant de sa réponse. La Bible nous exhorte à « demander avec foi, sans douter en rien ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer que le vent agite et soulève » (Jacques 1 v.6)
« La fervente supplication du juste peut beaucoup. Élie était un homme de la même nature que nous : il pria avec instance pour qu'il ne pleuve pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. » (Jacques 5 v.16 à 18)