Tout le monde a entendu parler de Voltaire, le célèbre écrivain et philosophe du 18ème siècle, figure emblématique du siècle dit "des lumières", mais qui connaît les circonstances de sa mort ?
Voltaire se trouvait à Paris, enivré du succès d’une pièce nouvelle qu’il faisait représenter, objet d’une ovation de la foule qui l’acclamait avec un tel enthousiasme qu’il s’écriait :
« Vous voulez donc me faire mourir de plaisir ? »
Soudain une violente hémorragie se produisit et mit ses jours en danger. Ses amis, Diderot, d’Alembert, Marmontel, accoururent pour le soutenir dans ses derniers moments, mais ce ne fut, raconta l’un de ses biographes, que pour être témoins de la mort la plus terrible qui frappa jamais l’impie. La rage, les remords, les blasphèmes, les reproches de la conscience, tout cela accompagna la longue agonie du mécréant mourant.
On l’entendit supplier et blasphémer le Dieu qu’il avait haï pendant sa vie. Il s’écriait parfois :
« Ô Christ ! ô Jésus-Christ ! » Un jour on le vit tenir à la main un livre de prières, en essayant d’invoquer Dieu. Il était tombé de son lit dans les convulsions de l’agonie et restait étendu sur le parquet, impuissant, désespéré, s’écriant :
« Ce Dieu que j’ai renié ne viendra-t-il pas me sauver aussi ? »
Son médecin, monsieur Tronchin, le trouva un jour plongé dans le plus profond effroi, s’écriant avec horreur :
« Je suis abandonné de Dieu ! Docteur, je vous donne la moitié de ce que je possède si vous pouvez me prolonger la vie de six mois ! »
Le médecin lui répondit :
« Monsieur, vous n’avez pas six semaines à vivre !
– Dans ce cas, répondit Voltaire, j’irai en enfer, et vous avec moi ! »
Monsieur Tronchin a raconté sa mort dans une lettre adressée à un ami. Elle est une leçon singulièrement solennelle pour tous ceux qui ont pensé, comme Voltaire, que la vie et la mort peuvent se passer de la foi. Voici ce qu’il dit :
« Il finit par tomber dans un état de désespoir et de démence le plus affreux. Je ne me le rappelle pas sans horreur. Dès qu’il vit que tout ce qu’il avait pour augmenter ses forces avait produit un effet contraire, la mort fut toujours devant ses yeux ; dès ce moment, la rage s’est emparée de son âme. Si mes principes, mon ami, avaient besoin que j’en serrasse les nœuds, l’homme que j’ai vu dépérir, agoniser et mourir sous mes yeux, en aurait fait un nœud gordien ; et, en comparant la mort de l’homme de bien à celle de Voltaire, j’aurais bien vu la différence qu’il y a entre un beau jour et une tempête, entre la sérénité de l’âme du sage qui cesse de vivre, et le tourment affreux de celui pour qui la mort est “le roi des épouvantements”. Grâce au ciel, je n’avais pas besoin de ce spectacle ! »
Il mourut, et son agonie fut telle que son infirmière déclara que pour tous les trésors de l’univers, elle ne consentirait pas à voir mourir un autre athée.
Les tourments indescriptibles ont été la fin de cet homme qui a été l’ennemi de Dieu durant sa vie. Quand je dis “la fin”, je parle bien sûr de la fin de sa vie sur la terre, mais qu’en est-il maintenant de son âme ?
Par la parabole du riche et de Lazare (Luc 16 v.19 et suivants) Jésus lève le voile sur l’au-delà et nous donne une idée des tourments dans lesquels se trouvent les âmes de ceux qui ont vécu sans Dieu. La Bible dit : « il est réservé aux hommes de mourir une fois et après cela vient le jugement » et « C'est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant ! » Et encore : « il sera jugé digne d'une punition combien plus sévère, celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu » (Hébreux 9 v.27, 10 v.31 et 29)
Mais, pensera-t-on peut-être, Voltaire n’aurait-il pas pu être sauvé au dernier moment de sa vie ? Il semblerait que, pendant son agonie, il le souhaitait puisqu’il essayait d’invoquer Dieu et faisait appel à Christ. Bien des personnes ont cru sur leur lit de mort. Le brigand sur la croix a été sauvé au tout dernier instant de sa vie. Mais il manquait à Voltaire la foi qu’il a toujours rejetée durant sa vie.
« Dieu parle une fois, deux fois, et l’on n’y prend pas garde » (Job 33 v.14)
Lors des dix plaies en Egypte, Dieu a parlé dix fois au Pharaon par l’intermédiaire de Moïse, et le Pharaon endurcissait son cœur. Dès la sixième fois, ce fut Dieu qui endurcit le cœur du Pharaon (Exode 9 v.12, 10 v.1, 20, 27, 11 v.10) et quand c’est Dieu qui endurcit un cœur, personne ne peut le briser.
C’est pourquoi nous continuons à supplier avec force :
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
n'endurcissez pas votre cœur ! »
(Hébreux 3 v.8, 15)
« Je suis vivant, dit le Seigneur, l'Éternel, je ne prends pas plaisir en la mort du méchant, mais plutôt à ce que le méchant se détourne de sa voie et qu'il vive ! » (Ézéchiel 33 v.11)
« Notre Dieu sauveur veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la Vérité ». (1 Timothée 2 v.4)
Jésus dit : « Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14 v.10)
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