Dieu n’avait-il vraiment pas d’autre moyen pour nous sauver que de donner son Fils et lui faire endurer les souffrances et la mort de la croix ? N’aurait-il pas pu tout simplement nous pardonner ?
Une telle question montre que celui qui la pose n’est pas conscient de la gravité du péché ni de la sainteté de Dieu. « Dieu est bon, entend-on parfois. Il pardonnera à tout le monde ! Il est trop bon pour envoyer des gens dans les tourments éternels ! » Oui, Dieu est bon. Bien plus que cela : « Dieu est amour » (1 Jean 4 v.8 et 16). Mais à cause de sa sainteté et de sa justice, il se doit à lui-même de condamner le péché et, par conséquent, ceux qui le commettent. S’il en était autrement, où seraient sa sainteté et sa justice ?
C’est alors qu’intervient son amour pour sa créature. Nous méritions la mort et l’éternel éloignement de Dieu qui « a les yeux trop purs pour voir le mal » (Habakuk 1 v.13) mais il décide d’envoyer son Fils pour subir la condamnation à notre place, son Fils unique qui, en plein accord avec le Père, est descendu du ciel jusqu’à nous, s’abaissant lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. (Philippiens 2 v.8)
Dieu le Fils, un avec le Père de toute éternité, s’est fait homme, « l’homme Christ Jésus qui s'est donné lui-même en rançon pour tous » (Timothée 2 v.6). C’était une nécessité que Christ lui-même a plusieurs fois confirmé en ces termes : « Il faut », « il fallait » :
Avant sa mort, il dit : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, … qu'il soit mis à mort et qu'il soit ressuscité le troisième jour. » (Luc 9 v.22)
Et quand il fut ressuscité : « Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances et qu'il entre dans sa gloire ? » (Luc 24 v.26) ; « Il est ainsi écrit : et il fallait que le Christ souffre, qu'il ressuscite d'entre les morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés soient prêchés en son nom à toutes les nations… » (v.46-47)
Les souffrances et la mort de Jésus, le saint Fils de Dieu, étaient une nécessité absolue pour que la sainteté et la justice de Dieu soient satisfaites et que son amour puisse pardonner et justifier le coupable.
La mort de Christ ne fut pas, comme certains le croient, un accident. Elle était prévue dans le plan de Dieu. Les prophètes en avaient parlé depuis longtemps. Jésus savait à l’avance tout ce qui devait lui arriver (Jean 18 v.4), et il dressa sa face résolument vers Jérusalem. Il reprit sévèrement Pierre quand celui-ci aurait voulu voir son Maître s’engager dans un autre chemin. (Matthieu 16 v.21 à 23)
La mort du Sauveur était nécessaire pour que vous puissiez être pardonné, sauvé et avoir la vie éternelle, cher lecteur. Mais pour que vous obteniez ce salut, encore faut-il que vous croyiez, que vous receviez Jésus comme votre Sauveur.
S’il a dit à Nicodème : « Il faut que le Fils de l’homme soit élevé (sur la croix) »,
il a dit aussi : « Il vous faut être nés de nouveau » (Jean 3 v.14 et 8)
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